SE EUR commentaires Les évêques Noirs | Faits et | L'Eglise catholique s'occupe ac- tivement d'augmenter son person- nel noir. On a dit que ce système contribuerait au développement des nationalismes mais les autori- tés ecclésiastiques répondent que l'Eglise doit s'adapter aux condi- tions et que, d’ailleurs, elle ne peut faire aucune distinction en- tre les hommes d’après leur cou- leur. Il y a déjà 19 évèques noirs et 1,690 prêtres (contre 1,254 en 1951). Au Ruanda un évêque N@ir dirige 5 évêques Blancs et 471 prêtres. Au Ghana, un évêque Noir dirige 82 prètres dont 64 blanes et 18 noirs. De nouveaux séminaires ont été créés. L'Eglise prend ses dispositions pour avoir le personnel adéquat en prévision de la proclamation de l'indépen- dance de certains territoires. Marxisme et poésie On peut voir depuis quelques jours dans les librairies de Pékin et des autres grandes villes de Chine, un petit livre dont la re- liure s'orne d'un bouquet de fleurs blanches: c'est un recueil d'une trentaine de poèmes dont l'auteur n’est autre que M. Mao Tsé Toung. Ce n’est pas sans une certaine réticence et quelque embarras que le président de la République de la Chine Populaire a confié son ouvrage à un éditeur pour l'im- pression. Si nul n'ignore que de- puis longtemps M. Mao Tsé Toung taquine les Muses à ses moments perdus, on n'a pas ou- blié non plus les attaques vio- lentes auxquelles il se livra contre les esthètes “défendant lart pour l'art” et qui, par là même, s’en- tachaient de trotskysme “Yart bourgeois” étant en opposition formelle avec le marxisme. Aussi, est-ce avec quelque surprise que les “lettrés” chinois ont assisté aux débuts officiels de Mao Tsé Toung dans la carrière poétique. Devant la critique flatteuse ré- servée par les meilleurs sinolo- ques à son oeuvre, il semble a- voir décidé de changer son fusil d'épaule. Loin de considérer main- tenant son amour de la poésie comme une faiblesse ou un péché de jeunesse, il ne veut pas s’arré- ter en si bon chemin. Et le Jour- nal du Peuple” de Pékin, vient de publier, dédié à un ami dé- funt, une ode nouvelle dont il est l'auteur. À l'exemple de Brasilia Tandis que le Brésil s’affaire à construire dans l'Etat de Minas Gerais, à 80 milles au nord-ouest de Rio, une nouvelle capitale qui aura pour nom Brasilia, les Six de la Communauté européenne se sont donné jusqu’au mois de juin pour décider du choix de la ville où siégeront les nouvelles institu- tions. Milan est proposée par les Italiens, Bruxelles par les Belges dont les Hollandais ne veulent pas entendre parler, l'éventualité de Strasbourg est déjà écartée et, de même, celle de Luxembourg. Pa- ris semble réunir la majorité des suffrages. Mais voilà! Une grosse difficulté se pose: où trouver, dans une ville déjà surpeuplée, où la crise du logement engendre cha- que jour des situations tragiques, les bureaux, les salles de réunion, les logements pour héberger les fonctionnaires de la Petite Euro- pe puisqu'on estime qu'avec leurs familles, ils constitueront un com- plexe de trente mille personnes? C'est pourquoi des hommes, parmi les plus téméraires, n’ont pas hésité à envisager la construc- tion d’une ville nouvelle — Euro- ville — entre Chantilly et Senlis, à 32 milles au nord de la capitale et à quinze minutes en hélicoptè- re de cette dernière. Un grand complexe industriel espagnol L'Espagne avait un grand be- soin d'industrialisation. Dans ce domaine elle a un grand retard à combler. Elle semble résolue à entrer dans la voie de la sidérur- Bic qui, de nos jours, (nous som- mes à l’âge de fer) constitue la base indispensable d’une écono- mic saine et forte. Dans les Astu- {suite à la page 8) Journée Mariale Organisée par L'ARMEE BLEUE DE NOTRE-DAME DIMANCHE, 13 AVRIL au Collège Saint-Jean, 8406 - 91e rue, Edmonton Messe basse, heure Mariale, bénédiction des malades le soir à 8h. Adoration toute la journée, s Session provinciale La pension aux mères nécessiteuses sera substantiellement augmentée Un autre prébiscite portant sur la vente des oeufs sera tenu sous peu Après les compliments d'usage qui saluèrent le triomphe de Diefenbaker à Ottawa, les mots d'esprit s’entrecho- quèrent, Chacun voulut y mettre un bijou, mais le diamant fut offert par M. Manning, Harper Prowse avoua qu'il s’atten- dait. à ce que le peuple canadien indi- quât son choix clairement, “mais non en criant si fort”. Percy Page, chef torv, admit la satisfaction que Jui cau- sait ce triomphe “après 25 ans d'at- tente” et conseilla à l'opposition de cocpérer dans une plus ample mesure avec le nouveau gouvernement. M. Manning le rassura galamment: “le suis convaincu, dit-il, que notre groupe n'offrira aucune opposition à la Chambre des Communes, cette année au moins”. (pas un seul député du crédit social n'a été élu au fédéral.) Les membres du parlement se remi- rent ensuite à la besogne, et c’est en vain qu'ils essayèrent de compléter leur programme avant Pâques. Augmentation des pensions des mères et des invalides De nouveaux taux furent établis a- fin d'assurer unc pension suffisante aux mères de la province. Les mères ayant un enfant à leur charge, recevront $70.00 par mois: deux enfants, $80.00; trois, $110.00; quatre, $125.00; cinq, $140.00; six, $155.00; sept, $165.00; huit, $175.00; neuf, $185.00. Le terme mère, d’après Ja nouvelle Loi, entend toute femme qui est obli- gée de pourvoir au bien-être de ses enfants, qu'elle soit mariée ou non, délaissée, dont le mari est au sanato- rium, à l'asile où en prison. De plus, les mères peuvent augmenter leurs re- venus en gagnant un salaire de $1200.00 par année. Tous Les frais d’hôpitaux, de docteurs, de dentistes, d’opticiens ct autres sont défravés par le gouvernc- ment tout comme à ceux qui appartien- nent à la catégorie des invalides. Le bill no 39 à la pension des inva- lides reçut la deuxième approbation. Ce ‘bill augmente cette pension de $46.00 à 55.00 par mois payable à tous les invalides de la province. Cette pension est complètement défrayée par la province sans aucune contribution du fédéral. Afin de l'obtenir il fant cependant qu’une personne “aie résidé en Alberta perdant les dix années précédant im- médiatement la date de l'application. Ou si elle n’a pas résidé en Alberta dix années consécutives, il faut qu'elle puisse confirmer une période de rési- dence au moins deux fois plus longue qne la période des absences totales pen- dant ces dix années. Ou encore, cvtte personne doit prouver sa résidence en Alberta pour la plus grande partie de 1095 jours précédant immédinte- ment la date d'application.” Plébiscite pour le commerce des oeufs M. Soctart, député lihéral de Saint- Albert à accusé le gouvernement d'a- voir tourné le plébiscite en “oeufs cre- vés et bien mal battus.” Ainsly, crédit social indépendant, de Ledue, se mit de la partie et déclara: au'une personne n'ayant qu’une dou- Zaine de poules dans un poulailler n’a- vait rien à dire en toute justice dans l'affaire des oeufs”, Le ministre de FAgriculture, admet- tant.que le mélange des premiers oeufs avait été raté, annonça qu’un autre plé- biscite sera tenu sous peu et qu'enfin les ocufs brouillés s'éclairciront. Si le vote cest favorable, une commis- sion sera établie pour s'occuper de la vente des oeufs d'après le système des cartels du blé, Ld e e Défence civile Harper Prowse critiqua sévèrement une appropriation de $455,000.00 des< tinge à la défense civile. “Ce n'est, dit- il. qu'une dépense sotte ct inutile. Tout ce pataclan de masques et d’échelles pour lequel on paie près d’un demi- million, tient de l'époque du cheval et cette somme pourrait être mieux em- ployée dans n'importe lequel départe- ment du gonvernement. Le gonverne- ment, dit-il, a fait de la région d'Ed- monton unc cible idéale en placant au- tour de Ix ville toutes ces industries dant l'importance est vitale en temps de guerre. Ces projectiles à propulsion automatique ne s’occuperont guèrc des “auetteurs d'aéroplanes” Il faudrait plutôt, organiser des centres d’éva- cuution et enseigner à la population à avoir soin d'elle-même.” M. Manning vint au secours de son gouvernement, Tout en admettant que M. Prowse avait raison il ajouta “qu’il se sent responsable pour la sécurité des habitants .de la province et qu'il n’a agi qu'après de longues consultations avec Jes autorités fédérales qui ont (suite à la page 8) rviva nce Organe officiel. des Associations françaises d'Alberta et de la Colombie (A.C.F.A. — F.C.F.C.) VOLUME XXX EDMONTON, ALBERTA Mercredi le 9 avril 1958 No 20 Le premier ministre a l'embarras du choix pour la formation de son cabinet Le gros point d'interrogation: combien de ministres canadiens-francais seront choisis ? Ottawa. — Le premier ministre. M. Diefenbaker, aura l'embarras du choix lorsqu'il réorganisera son cabinet à la . suite de l'écrasante victoire des conser- vateurs. Fous ses ministres ont été réélus, mas il devra faire place à deux ou tro ministres du Québec en plus des trois qu'il avait déjà de cette pro- vince. Durant la Campagne, M. Dicfenbaker a demandé aux électeurs du Québec de ni envoyer un bon nombre de suppor- teurs afin qu'il puisse donner à cette province la représentation qui lui re- vient par tradition dans le cabinet. A l'élection du 10 juin dernier, neuf députés conserväteurs furent élus dans le Québec et de ce nombre trois furent nommés ministres. Cette fois le parti a remporté 50 des 735 sièges de Ja province, le plus grand nombre jamais obtenu par les conservateurs dans Île Québec. REMANIEMENT PROBABLE À la dissolution du Parlement, le ler février, deux ministres détenaient deux pertefeuilles: M. Davie Fulton était mi- nistre de la Justice et ministre intérimai- re de la Citoyenneté et de FImmigra- tion: M. Howard Green était ministre des Travaux publies et ministre inté- rimaire de la Production de défense. Dans l’ancien gouvernement libéral, il y avait aussi un ministre adjoint de la Défense. Ce poste n'a pus été com- blé par les conservateurs. Il ne serait done pas tellement diffi- cilc au premier ministre de trouver de: places pour trois autres ministres québécois, mais il lui faudra remanier son cabinet. Rien ne presse toutefois et M. Die- ienbaker peut se permettre de pren- dre son temps. Des nominations au Sénat pourraient libérer certains postes ministériels, mais rien ne porte à croire que l'un ou Vautre des ministres actuels désire quitter le gouvernement à ce moment. I n'y a que cinq vacances au Sénat de 102 sièges: une de Terre-Neuve, une Cérémonie au noviciat des Soeurs de l’Assomption Dans la photographie du haut, quatre postulantes des Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge reçoivent le Saint-Habit des mains de S5n Excellence Monseigneur Philippe Lussier, Evèque de Saint-Paul. Agenouillée aux pieds du Pontife, on voit Soeur Etiennette Séguin, de Bonnyville, debout, Soeur Patricia Luterbach, d'Okotoks, puis Soeur Lorette Dumonceaux, d'Edmonton et Soeur Madeleine Mageau, de Mallaig. | Dans la photographie du bas, Monsieur l'abbé C.-H. Bé rubé, Aumônier du Noviciat des Soeurs de l'Assomption, présente à Son Excellence Monseigneur P. Lussier les candidates à la Profession religieuse: Soeur Emilienne-Marie (Herma Martin), Soeur Claire-du-Rosaire (Claire Baril) et Soeur Colette-du-Sacré-Coeur (Colette Pelchat). de la Nouvelle-Ecosse et une du Nou- veur-Brunswick et deux du Québec. Vers la fin de sa campagne électorale, M. Dicfenbaker a laissé entendre qu'il nommerait une femme du Québec au Sénat sous peu. ORATEUR QUEBECOIS? L'une des premières tâches du nou- veau Parlement sera d’élire un nouvel Orateur et c’est la coutume d’alterner entre un député de langue anglaise et un député de langue française pour ce poste. M. Roland Michener, député de To- ronto-St-Paul, était président des Com- mumes an dernier Parlement. Il est possible que l'Orateur du 24e Parle- ment soit M. Henri Courtemanche, dé- puté de Labelle, qui était l’adjoiut de M. Michener avant la dissolution. Le monde libre n'a pas foi en l'URSS Washington. — ‘Les nations libres qui entendent Je demeurcr ne renonce - ront pas à leur puissance collective de défense contre l'agression sur la simple foi d'une déclaration d'intention so- viétique qui ne prévoit aucun système de contrôle”, a déclaré le porte-parole du département d'Etat en commentant la décision unilatérale de l'URSS d’ar- rêter ses expériences nucléaires. Le porte-Parole officiel a accnsé YUnion soviétique de défier les Nations- Unies en ce qui concerne les problèmes de désarmement. Les Etats-Unis, a-t-il dit, s'en tiennent à la résolution de ONU concernant la façon de régle- menter les armements. V . . oyages interdits dans le sud-est de 4 LD LIL LA l'Union soviétique Moscou. — Les autorités russes ont interdit tout voyage de diplomates c- trangers ct autres dans les régions sud- est de l'Union soviétique, 1-t-on signa- 6 dans les milieux renseignés. L'interdiction, semblable à celle im- pusée l'an dernier, doit durer deux sce- mines. Les régions concernées sont F'Ukraine, le Caucase et tonte l'Asie centrale. L'interdiction est entrée en vigueur en fin de semaine et Les étrangers déjà duns la région ont été expulsés de leurs hôtels et envovés à Moscou. Définitivement dictateur de la Russie. — Comme on peut le voir par cette photo, c'est dans une attitude de profonde humilité que Nikita Khrouchtchev a accepté la lourde charge de premier ministre de son pays. Un peu plus et il se mettait à pleurer d'émotion... Rapport de la Commission Gordon Sur l'avenir économique du Canada Après deux ans et demi d'études, la Commission Royale Gordon publia les résultats de son enquête sur l'avenir économique du Canada. Le développe- ment économique liera plus étroitement notre pays, commercialement parlant, avec Îles Etats-Unis et non avec Ia Grande-Bretagne. La commission note que le contrôle américain sur Les in- dustries canadiennes devient alarmant et suggère des moyens pour remédier à crt état de chose. La population de notre pays aug- mentera pendant les 25 prochaines an- nées, de dix millions à 27 millions; 20 pour cent sculement des canadiens res- teront dans les régions rurales. Le nombre des personnes capables de tra- vailler sera de dix millions en 1980 ct le revenu sera de trois fois supérieur à celui de 1955. Le problème majeur que l'agricultu- re devra solutionner pendant la pro- chaine décade sera la surproduction. Bien que la Commission pense que le Gouvernement puisse intervenir éffi- cacement, elle craint que la surpro- duction n’amène une baisse sensible des revenus agricoles. Elle pense que la demande du marché mondial, en produits agricoles, va baisser, mais sera laigement compensée par une augmen- lation sensible du marché domestique, notunmment pour le bétail. Sur la question du support des prix Vêture et profession religieuse chez les Soeurs de l’Assomption de la Sainte Vierge Présidée par Son Excellence Monseigneur Philippe Lussier, la cérémonie se déroule en la cathédrale de Saint-Paul, le 25 mars. En ce jour où s'annonce le Grand Mvetère de notre salut, quatre jeunes filles vont revëltir le costume des Soeurs de l’Assomption de la Sainte Vierge, et trois autres vont faire leur première profession. Son Excellence Monscigneur Lussier, évêque de Saint-Paul, est assisté de M. l'abbé Goorges Tardif, curé de la cathédrale et du RP. G. Crevrier, om.i., curé de Bonnyville, des abbés Dumas et Boisvert. On remarque dans les stalles du sanctuaire: Mgr R. Ket- chen, P.D., curé de la paroisse de l’Im- inaculée-Conception d'Edmonton, MN. les abbés C, Chalifoux, curé de Saint- Vincent, C.-H. Bérubé, curé de St- Edouard, ].-E. Lapointe (retiré à Bon- nyville), G.-H. Primeau, curé de Mal- laig, R. Poulin, curé de Thérien et le R.P, S.-R. Gagnon, o.m.i, principal de l'école Saint-Antoine du Lac d'Oignons. Le Pontife fait l'appel des élues à la vêture, Les quatre postulantes s’a- vancent, font leurs promesses, reçoivent le Saint Habit, vont le revêtir et revien- nent recevoir Jcurs noms en religion: Soeur Saint-Louis (Etiennette Séguin) Soeur Carmelle-Marie (Patricia Luter- bach}) Soeur ‘Lorette-des-Anges (Lorette Du- monceaux) Soeur Jocelyne-Marie (Madelaine Ma- geau) Tour à tour, les nouvelles novices ré- pondent un fervent “Deo gratias”. La chorale, en leur nom, remercie le Sei- gneur par le chant du “Laudate Domi- num”. Voici maintenant, la cérémonie de profession, Au chant du “Prudentes Virgines”, M. l'abbé C.-H. Bérubé, aumônier du Noviciat des Soeurs de L'Assomption de la Sainte Vierge, s’avance à la tête des futures professes: Sueur Emilienne-Marie (Herma Martin) Soeur Colette-du-Sacré-Coeur (Colette Pelchat) Sueur Claire-du-Rosaire (Claire-Baril) La Révérende Mère Provinciale et la Maîtresse des Novices, précédée de deux petites tout en blanc portant les Saintes Règles et Ja croix d'argent, font anssi partie du cortège. Nombreux sont les parents ct amis venus pour témoigner leur admiration aux figurantes de ce jour. Les étudian- tes du Pensionnat de l'Assomption d'Edmeonton (18), les élèves de Bonny- ville (49), de Mallaig (46), de Saint- Edouard, les grades 9 à 12 de l’école Saint-Paul remplissent la nef de la cathédrale. A l'orgue, la chorale Cae- cilia ravit tous Jes assistants pendant que les élues s'apprêtent à intégrer leur offrande au Sacrifice Suprême par l'é- mission de leurs voeux de religion. Son Excellence couronne le tout d'un magnifique sermon qui met en pleine lumière les grandeurs et les beautés de la vie religieuse — prolongement et parachèvement d'une excellente vie chrétienne. Il félicite les Religieuses élues, ainsi que leurs parents qui ont favorisé ces vocations de choix. Puis, chacun se prend à prier au rythme liturgique du Sacrifice Com- manautaire. Les offrandes s’y précisent et les Âmes montent à leur niveau par- ticulier dans l’adoration de Dieu et le désir de faire sa volonté. Un Canadien refuse l'appel militaire en Grande-Bretagne Bournemouth, Ang. — Un étudiant canadien a comparu en cour parce qu'il refuse d'accomplir son service militaire dins l’armée britannique. M. Donald Stevens, 25 ans, originai- re de Toronto, a déclaré devant le tri- bunal: “Je suis canadien ct-ne me juge pas astreint au service militaire”. On lui a conseillé de saisir les auto- rités de l’armée de son cas et il a été détenu en attendant d'être conduit par une escorte militaire. M. Stevens a été accusé d’être ab- sent sans permission de la trésorie mili- taire royale à Wiltshire. Il n'aurait pas répendu à l'appel pour accomplir son service militaire. agricoles, la Commission pense qu'il est préférable que le Gouvernement conti- nug ses paiements déficitaires, plutôt que d'acheter les surplus. Elle conclue son étude sur les produits de la ferme, en demandant que soit établi un systè- me de crédit plus avantageux pour les cultivateurs, que celui qui existe ac- tacllement. La question du pétrole est l’une des questions prépondérantes du futur éco- nomique du Canada. Le Gouvernement, pense la Commission Gordon, devrait prendre Les mesures nécessaires pour amener le pétrole de l'Ouest canadien sur le marché de Montréal, en l’empé- chant d'atteindre son marché naturel américain. A La fin de 1956, plus de 85% de Pindustric de rafinage appar- tenait à des intérêts étrangers, la plu- pit du temps américains, La Commis- sicn conseille une réduction des taxes sur le pétrole canadien de façon à le rerdre compétitif sur le marché de Montréal. Ce dernier s’approvisionne actncilenient en pétrole brut importé notamment du Vénéznéla. Autour du monde Le 31 mars, au moment mème où les Canadiens se rendaient aux urnes pour accorder au parti Progressiste- Conservateur la plus forte majorité par- lémentaire de toute l'histoire du Ca- nada, le ministre des affaires étrangè- res soviétiques, Gromyko, annonçait que F'URSS ne procéderait plus à des essais nucléaires, quelle que soit la décision des nations occidentales à cet égard. Des rumeurs à ce sujet avaient déjà circulé depuis quelques jours dans la varitale soviétique et de nombreuses allusions à unc éventualité de ce gen- re avaient fait leur apparition dans les disvours et les articles communistes. Cette déclaration de Gromyko, a-t- on fait immédiatement remarquer dans les milieux officiels des nations occi- dentales, vient après une série très importantes d'intensives expériences nu- cléaires conduites par le gouvernement de Moscou. On a également souligné lu côté propagande de cette déclara- tion, qui a été très largement commen- tée dans toutes les capitales du mon- de. Le département d'état américain a fait savoir qu'il avait envisagé une mesure scnblable de la purt des Etats- Unis, mais qu'après un examen minu- tieux et des consultations prolongées, il avait décidé que, pour la sécurité du monde libre, la poursuite des es- sais, surtout en vue de limiter les ef- fets de l’explosion de la bombe à hydrogène en ce qui concerne les ra- dictions, avait été jugée indispensable. Par ailleurs, le département d'état a souligné que la décision soviétique est un défi aux Nations-Unies, tant sur le fond que sur la forme. A Londres, la décision soviétique a également été commentée, avec passion quelquefois, surtout par les travaillis- tes qui en ont profité pour adresser au gouvernement de ‘M. Macmillan de nombreux reproches, Ce dernier a mis en relicf le fait que les Soviets ont luucé leur proclamation après avoir ef- fectué une importante série d'essais, mais juste à la veille de Ia série d'es- sis à laquelle devaient procéder les savants des Etats-Unis. * * * Le ler avril les gouvernements de x France, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne ont formellement in- vité l'URSS à procéder à des échanges diplomatiques afin d’examiner les pos- sibilités d’un accord qui pourrait être atteint lors d'une éventuelle conféren- (suite à la page ë) Page 2 La Survivance Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010 - 10%e rue, Li Edmonton, Alberta. Fondé le 16 novembre 1928. Journal indépendant en politique et entièrement consacré à la cause religieuse et nationale. Directeur : RP. Jean Patoine, o.m.i. PRIX DE L'ABONNEMENT : : Provinces de l'Ouest: $2.50 par an: Québec: $3.00 par an; Etats-Unis et Europe: $3.50 par an. organe otficiel des Associations françaises d’Alberta et de Colombie. é comme envoi stal de 1na deuxième classe, do Ministère a Postes, Ottawa. MERCREDI LE 9 AVRIL 1958 L'Assurance-Vie Desjardins en plein progrès Nos lecteurs connaissant déjà le projet que YACFA a lancé d’un plan d'Assurance en faveur de ses membres. Dans l'exécution de ce plan, notre Association ferait affaire avec l'Assurance- Vie Desjardins. Nos lecteurs liront donc avec intérêt les lignes suivantes qui décrivent Ja situation financière actuelle de cette Coopérative d'Assurance. - + L 2 Nous venons de prendre connaissance du neu- vième rapport annuel de L’Assurance-Vie Desjar- dins. Ses succès sont de plus en plus intéressants. Avant même de fêter son dixième anniversaire elle est devenue une entreprise financière de grande importance. Les dirigeants des Caisses populaires peuvent se féliciter d'avoir été la cause de sa fonction. Cette institution exerce ses activités dans les deux provinces les plus populeuses du Canada c'est-à-dire dans le Québec et l'Ontario. Au 31 décembre 1957, L’Assurance-Vie Des- pardins avait $357,900,981. d'assurance en vigueur ‘à comparer à $288,355,642. une année plus tôt. Le nombre de ses assurés est actuellement d'en- viron 500,000. Ces chiffres impressionnants dé- montrent bien la faveur que trouvent auprès du public en général les bénéfices qu’elle offre. Dans le courant de l'année 1957, les revenus ont augmenté de 34% pour atteindre un sommet de $3.261,120. D'un autre côté, le nombre des réclamations a dépassé 1,500, représentant un montant d’au-delà de $1,200,000. Cela signifie qu'à chaque jour ouvrable cette institution a payé environ $4,000. en bénifices divers à ses assurés. | Après avoir augmenté ses réserves mathémati- que, contingente et spéciale d’un montant tou- chant presque $900,000. elle a attribué $366,498. pour le paiement de dividendes à ses assurés. Ce geste démontre jusqu’à quel point ses administra- teurs comprennent le caractère de mutualité de l'entreprise. . Dans la seule année 1957 l'actif de L’Assurance- Vie Desjardins a augmenté de presque $1.200,- 000. pour se porter à $4,536,685. C’est un accrois- sement de plus de 35%. Une partie appréciable de cette augmentation a été consacrée à des prèts hypothécaires pour habitations familiales. Avec un actif qui dépasse maintenant les qua- tre millions et demi et des activités qui vont sans cesse en se multipliant, les administrateurs ont cru bon de se porter acquéreurs d'un magnifique terrain à Lévis. Ce terrain sera le site du futur siège social de la Compagnie et aussi celui d’un centre domiciliaire respectant les données mo- dernes de l'urbanisme. démontrent les états financiers de L’Assurance- Ceci n’est qu'un bref aperçu de ce que nous Vie Desjardins. Cette entreprise économique ren- dra certainement de grands services à notre population. Souhaitons qu'à l’occasion de son - dixième anniversaire elle puisse encore une fois nous faire connaître d'aussi magnifiques résul- tats | La France compte encore des amis Nombreux sont ceux qui, voyant l'affaire algé- rienne soumise à l'Assemblée des Nations-Unies à New-York, ont redouté le pire et craint que la France, ou plus exactement les thèses soutenues à la tribune de l'ONU, par le ministre des Affai- res étrangères, M. Christian Pineau, ne fussent mises en minorité. C'eût été un échec moral cuisant pour Ja France, il faut le reconnaître. Or, raisonner de la sorte ne témoignait pas seulement d’un manque de confiance, sinon dans le bon droit, du moins dans la possibilité, pour le représentant de la France, de le faire préva- loir, mais encore d'une erreur de psychologie. 11 est des Français, en trop grand nombre au- jourd'hui, en proie à un tel pessimisme qu'ils jetteraient volontiers le manche après la cognée estimant que leur patrie est passée au rang de paria et abandonnée de tous. Sans doute, les conjonctures présentes ne sont- elles pas brillantes. La situation économique est celle d'un pays riche, assurément mais dont les finances ont besoin d’un sérieux redressement. Ii est également vrai que les Français ne sont pas toujours compris au dehors, même par leurs amis et alliés. Enfin, les anciens protectorats, la EE - Prochaine journée de M. Howe, chancelier de l'Université # La Bible vous parle Quoi que nous demandions à Dieu nous le recevons de Lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui Lui est agréable. (I Jn 8,22) A mn Tunisie et le Maroc témoignent, au lendemain de leur indépendance, d’une singulière ingrati- tude envers une puissance à laquelle ils sont redevables d’un progrès matériel dont ils n'ont pourtant qu’à se louer. Il suffirait de jeter un regard rétrospectif sur la Tunisie d'avant 1881 et sur le Maroc d'avant 1912 pour réaliser d’em- blée ce que fut l'oeuvre civilisatrice de la France en ces terres du Maghreb. Et pourtant, de quelle bargne certains de leurs dirigeants n'ont-ils pas témoigné à l'égard de ceux auxquels ils sont redevables de tant de bienfaits ! Mais les tristes appréhensions qui précédèrent chez beaucoup la session automnale de l'ONU, - où devait être évoqué le problème algérien, n’en avaient pas moins le tort de ne pas tenir comp- te d’une donnée de fait. En raisonnant comme le faisaient ces esprits trop amers, ils oubliaient un. facteur essentiel: le rayonnement que, malgré ses épreuves, la France conserve encore, aujour- d'hui, dans le monde. A l'ONU, le nombre des nations représentées au sein de cet aréopage mondial s'est multiplié. Beaucoup d’entre elles sont plus ou moins ouver- tement d'obédience moscoutaire. Ce sont, par là même autant de voix — y compris et en premier lieu celle de l'URSS — hostiles à la Francé “capi- taliste” et accusée de “colonialisme”. Cette notion de “colonialisme” — avec tout ce qu'elle comporte d’équivoque — est également l'objet de sentiments profondément hostiles aux Etats-Unis où l'esprit de George Washington et de Benjamin Franklin demeure prédominant. Il y a là un ensemble de faits qui contribuait à rendre singulièrement délicate la position de la France à l'ONU, dans l'affaire algérienne ainsi que la tâche de M. Pineau. Et pourtant, si le ministre des Affaires étrangères l’a emporté « justesse, le gouvernement afro-asiatique, .soute- nu par les Russes, a été battu et la France reste seule maîtresse de régler, sans intromission étran- gère, son conflit avec le F.L.N. | Heureux résultat qu'il faut attribuer à ces amis que la France conserve dans le monde. On n'en veut pour exemple que je vote du Laos, pays devenu indépendant après avoir été un protectorat français et qui n'a pas oublié qu'il avait retiré quelques bienfaits de cette condition. Il y a là une leçon de justice et de gratitude dont on ne saurait trop souligner la portée. La voix . du Laos a été déterminante et la reconnaissance de la Farnce va à ce courageaux pays. Mais le Laos n’a pas été le seul à témoigner en faveur de la France. Nous avons parlé du pré- jugé anticolonialiste yankee. Assurément, on ne saurait parler de colonialisme au sujet de l’Algé- rie. Néanmoins, les agents des fellaghas à Man- hattan n’ont rien négligé pour accréditer cette fable selon laquelle les musulmans d'Algérie se- raient traités comme des sujets sous-évoluée par la France. Et il s’est trouvé des Américains pour le croire. L'exposé ferme et clair de M. Pineau a dissipé ces nuées. A Washington, on a compris que l'intérêt des Etats-Unis n’était pas de bra- quer la France. La solidarité occidentale a joué et la décision favorable de la grande république a entraîné dans son sillage tous les États de l'Amérique latine, centrale et méridionale. Pour le coup, le prestige de la culture française intervient avec éclat. Les innombrables repré- sentants de celle-ci, écrivains, savants, artistes, ingénieurs qui sont allés en Argentine, au Brésil, au Vénézuéla, au Chili, au Pérou, en Colombie et dans tous les Etats de l'hémisphère ibérique du Nouveau-Monde, n’y ont pas jeté une semen- ce inutile. À leur retour, tous ont été unanimes à dire la chaleur d'un accueil où l'affection le disputait à l'enthousiasme. Lors de ce même vote de FONU, on eut l'a- gréable surprise de voir l'Espagne se ranger aux côtés de la France. Les récents événements du sud marocain ont pu ne pas être étrangers à un revirement venant après de désagréables fric- tions, sensibles .à l’épiderme des uns et des au- tres. On représente souvent l'Espagne comme un pays foncièrement hostile à son voisin du nord. Il y a, dans cette assertion, en dépit d'une ‘âme de vérité”, comme disait Platon, une très large part d’exagération. C’est un écrivain espa- gnol, mort il y a peu, Luis Arojau-Costa, qui pu- bliait vers 1925, un livre intitulé: Francia, el noble pais; dans plusieurs de ses oeuvres, égale- ment, Armando Palacio-Valdès à témoigné d’un sentiment identiqne et les liens qui unissent les lettres françaises et les lettres espagnoles sont indissolubles. ; La France compte encore de nombreux amis dans le monde et le.cri de Gabriele d’Annunzio: “France, sans toi le monde serait seul”, n’a pas cessé de répondre à une profonde vérité. Jean Imbert les racheter en partie, en essayant d’a- Dalhousie Halifax. —— L'anciens ministre . du Commerce, M. C.-O. Howe, a été in- tronisé chancelier de l'Université Dal- housie, à Halifax, où, il y a cinquante ans il avait décidé de devenir citoyen canadien. Dans son allocution, M. Ho- we à promis d'être un membre actif du bureau des gouverneurs de l'Université et non seulement un chancelier “qui ne fait rien”. A: Une directive des fr A 1 # 6 évêques d'Algérie Alger. — La conférence des évêques d'Algérie à engagé les fidèles à rejeter “sens hésiter toute solution” du problè- me algérien “basée uniquement sur la force et la violence”, L'autre part, à Paris, le conseil de Fédération protestante de France a dé- claré que “la pratique de la brutalité au nom de la répression est maintenant établie en Algérie” et “nul en France n’est justifié de rester dans une igno- rance commode et coupable”. Pax Christi pour la paix dans le monde Paris. (CCC) — La journée interna- ticnale de prière pour la paix organisée par le mouvement Pax Christi est fixée an dimanche se trouvant entre les fêtes - de lAscension et de la Pentecôte, soit cette année le dimanche 18 mai 1958. Le thème de l’année 1958 de P& Chris- ti étant comme l'an dernier; “Mon frère l'étranger”, À cette occasion, une mes- se solennelle sera célébrée, à Notre- Dame de Paris le 18 mai prochain, sous la présidence de Son Em. le cardinal Feltin, archevêque de Paris et prési- dent international du mouvement de Pax Christi. ‘Entente nécessaire avec Nasser, dit un sénateur américain Washington, — Le sénateur démo- crate du Rhode-fsland, M. Théodore Francis Green, a parlé des erreurs pas- sées de l'Administration au Moyen-O- rient et proposé que celle-ci tente de méliorer ses relations avec le prési- dent Nasser. M. Green, qui s’adressait dans un dis- Cours préparé d'avance à la 1le con- férence ‘annuelle des clubs de relations internationales, à également suggéré que les Etats-Unis soient prêts à aider la nouvelle république arabe unie et à reprendre ainsi le rôle de la Russie vis à vis de Nasser. M. Green, qui est également prési- dent du comité .de la Commission des re‘ations étrangères du Sénat, a ajouté qu'il Jui semblait évident qu'il faille s'enténdre avec le leader égyptien “que l'on aime on non cette idée”, mais que toutefois il. était nécessaire de bien lui montrer: “que les Etats-Unis n’ap- préciaient pas particulièrement \sa for- me d’impérialisme”. ne Quelles sont ‘ces plaies au milieu de vos mains? interrogeait Zacharie, J'ai été blessé ainsi dans la maison de ceux -qui m'aimaient. Office votif de Ja Passion LA SURVIVANCE 1858-1958 A Lourdes, la vie devenait impossible pour la petite voyante. Entrée comme pensionnaire indigente — indigente, elle, si Centenaire de Lourdes riche des plus riches trésors ! — chez les Soeurs de Nevers qui avaient une maison à Lourdes, tout le monde voulait la voir et entendre d'elle le récit des Apparitions. Au mois de juillet 1866, sûre maintenant de sa vocation, elle était admise chez ces mêmes soeurs de Ja Charité et de l'Education chrétienne, mais à la Maison Mère de Nevers — Malade, elle l'avait toujours été et là encore, ses maux ne Jui laissèrent que peu de répit; mais elle les acceptait sans se . plaindre. “Dans la souffrance physique ou morale d’une épouse de Jésus-Christ, on ne doit entendre que cette parole: Oui, mon Dieu, sans si, sans mais ... Je travaille, je souffre et j'aime sans autre témoin que mon coeur, a-t-elle écrit dans ses carnets. — Elle mourrut le 16 avril 1879, à trente- quatre ans. Afin de permettre aux foules d'apporter un dernier hommage à Bernadette, on dut différer de plusieurs jours ses funérailles. Des petits enfants chantèrent la messe pour l’ancienne pastourelle. “En vérité, en vérité je vous le dis, si vous n'êtes pas semblable à ces petits enfants, vous r'entrerez pas dans le Royaume de Dieu”. Demeurée toute sa vie une petite enfant, Bernadette rejoignait ce jour-là, sa vraie patrie. Bernadette Soubirous. la sainte charmante Sainte Bernadette Soubirous, Ja pre- tite voyante de Lourdes, a laissé le sou- venir d’une sorte d’émule de saint François d’Assise et l’un de ses bio- graphes à pu dire d'elle qu'elle serait digre de figurer dans la Légende do- rée, Les miracles semblaient se multiplier sous ses pas et son humilité était si grande qu’elle en éprouvait, chaque fois qu'il s'en produisait un, le sentiment d'une extrême confusion. Comme tous les grands serviteurs de Dieu, Bernadette connut toute sa vie, qui fut brève puisqu'elle mourut à Nevers le 16 avril 1879 à l’âge de treute-cinq ans, de terribles souffran- ces physiques, certes, mais plus enco- re spirituelles. Elle accepta les unes et les autres avec une patience, une douceur et une résignation sans égales, C'est qu'aussi bien, Bernadette était zestée une enfant, l'enfant à qui la helle Dame avait dit un jour: “Je suis limmaculée Conception.” ; Cette fraicheur d'âme lui valut, en- tre autres, l'amour des tout petits. Quand elle fut morte, au couvent de Nevers où elle était religieuse, un immense concours de fidèles défila de- vent sa dépouille qui avait gardé les apparences de Ja vie. On vit alors un petit enfant disposer sur le cercueil de la sainte, un bouquet de pâqueret- tes en forme de couronne. Le petit ne voulut répondre aux appels de sa mère qu'après avoir achevé de rendre son humble et touchant hommage. : + * * Bernadette est le modèle des pré- destinés. Alors qu’elle était encore une petite pastourelle, avant les appari-: tion de 1858, l'enfant ‘fut à plusieurs reprises gratifiée de faveurs extraordi- naires. Au service d’un maître dur et sévère, le père Aravant, celui-ci dut rengaïner les réprimandes et les .talo- ches qu'il s’apprétait à accirder à la jeune bergère, en constatant que, ren- trart au bercail avec ses moutons après avoir essuyé un terrible orage, leur gar- diénne et les animaux étaient parfaite- ment secs alors qu’ils auraient dû être trempés jusqu'aux os. £ L # * # On sait que Bernädette reçut de la “Dame” l’ordre de gratter la terre au . fond de la grotte de Massabielle et que bientôt jaillit sous les doigts de - l'enfant. une source - miraculeuse qui ne cesse de couler. Bernadette, à son insu, était devenue ‘une sourcière. | : ® + - + + Au lendemain des premières appari- tions, cette frêle ‘enfant témoigna d’une stupéfiante forcé d'âme. Réprimandée par sa mère et par son curé, l'abbé Pey- ramale, menacée par le préfet des Hau- tes-Pyrénées et Par le commissaire de police, Bernadette ne plia pas un ins- tant, et sa constance, sa fermeté fini- rent par triompher de tous les obsta- cles, * & Lorsque Dieu n’est pas l'ami com- un que chacun aime le plus, celui que’ chacun des deux amis aime le plus, c’est soi-même. | Ls Veuillot ; RE COMPAGNIE DE LA BAIE D'HUDSON © VOTRE MAGASIN AMI Son Em. le cardinal Tisserant sera le légat papal à Lourdes Cité du Vatican. (CCC) — Sa Sain- teté Pie XII a nommé Son Em. le cardinal Tisserant Jégat pontifical au Congrès marial international qui se tiendra à Lourdes en septembre pro- chain. Le cardinal doyen du Sacré- Collège représente la France dans la Curie romaine. : En sa qualité de président du Co- mité international des fêtes du cente- naire des apparitions de Lourdes, Son Em. le cardinal Tisserant a déjà pris une part active à la préparation et à l'organisation des cérémonies du cen- tenaire. Les cérémonies de la consécration de la Basilique souterraine Saint-Pie X de Lourdes commenceront le 2%4 mars, La veillée des reliques se déroulera en li Basilique du Rosaire. La deuxième partie des cérémonies de la consécra- tion aura lieu le 25 mars. Vingt-six évêques sont annoncés, dont un évêque chilien, et l’évêque auxiliaire du Turin, San Exc. Mgr Bottino. En la fête. de l’Annonciation, 25 mars 1858, sur les instances répétées de sainte Bernadette Soubirous, la Très Sainte Vierge a révélé. qu'elle était l’Immaculée Conception. La Basili- que de Saint-Pie X vient au second rang des plus grandes églises du mon- .de. Elle sera consacrée par Son Em. le cardinal Angelo Giuseppe Roncalli, patriarche de Venise et ancien nonce apostolique en France. Les fêtes du Centenaire des appari- tions de Lourdes se sont ouvertes le 11 février dernier; déjà des centaines de milliers de pèlerins au nombre de quelque dix millions qui iront proba- blement à Lourdes au cours de l’année, se sont agenouillés près de la grotte. Mais, dans le monde entier, tous les peuples catholiques s'associent aux fé- tes. Neuvaines et cérémonies spéciales ont remarqué dans les. diocèses cana- diens le début des fêtes du centenai- re; des milliers de pèlerins canadiens se rendront à Lourdes en participant à des pèlerinages diocésains, particu- lièrement, . Des manifestations mariales d'enver- gure ont eu lieu déjà à Vienne où la procession au flambeau s'est terminée a Marialiilfer Kirche où l’on vénère une réplique de la statue originale de Lour- des. Des cérémonies spéciales ont eu lieu en Terre Sainte, sous la direction de Sa Béatitude Mgr Albert Gori, pa- Hiarche latin de Jérusalem, auxquelles les catholiques de rites orientaux ont participé. .Quelquefois il ne faut pas trop inter- roger son ami afin de ne point arracher ce qu’on doit. obtenir et surtout pour. ne pas l'exposer à nous tromper. ; Mme Swetchine ‘“’Hoffa est un traître au syndicalisme” Washington. — Le comité sénatorial d'enquête sur les combines a déclaré que James R. Hoffa, président du syn- dicat des chauffeurs de camions, est un traître- au mouvement ouvrier et “dangereux pour le pays”. Dans un rapport préparé pour le Sénat, le comité décrit Hoffa comme un homme ayant la soif du pouvoir qui a érigé un “empire de voyous” dans son syndicat-géant. Au sujet de Dave Beck, l’allié et prédécesseur de Hoffa, le comité dit que c’est un hom- me qui ne pouvait résister à la tenta- tien de s’adonner au “vol” des fonds du syndicat. $1,620 par année universitaire Ottawa. — D'après le bureau fédé- ra! de la statistique, les étudiants uni- versitaires ont dépensé l'an dernier une moyenne de $1,620 pendant l'année scolaire. Ces chiffres sont fournis d’après une enquête faite auprès de 636 étudiants, représentant environ le cinquième de tous les étudiants à plein temps au .Cenada. De ce total, 32 pour cent ont défrayé Dr L.-0. Beauchemin Médecin et Chirurgien 207-208, édifice du Grain Exchange Calgary Alberta Dr J. Boulanger M.D., L.M.C.C., F.A.M.A. Médecin et Chirurgien Edifice Boulanger — Tél.: 22009 Edmonton — Alberta Dr E. Boissonneault BL, MD. Médecin et Chirurgien 247 Edifice Birks — Edmonton Tél, bureau 21612 — rés. 887321 ne d Marcel J. À. Lambert Avocat-Notaire Lindsay, Emery, Ford, Massie, Jamieson & Lambert 201 édifiée Banque Impériale Tél. 42161 Edmonton, Alberta Dr Charles Lefebvre A., M.D., L.M.C.C. Spécialiste en maladies internes Suite 6 Edifice LeMarchand avenue et 116e rue Tél.: bureau: 885932 Rés.: 23528 PP PPT PP PPT PP PP PPT PP LP Ph Dr Richard Poirier B.A., MD., L.M.C.C. Spécialité: maladie des enfants Suite 5 René LeMarchand Mansion Tél Bureau: 882134 —— Rés. 885795: RS ER Dr J.-P. Moreau MD, LM.C.C. F.R:C.S. (c) Chirurgie orthopédique - traumatologie Suite 4 Edifice LeMarchand Ole avenue et 116e rue Tél: Bureau: 885235 -— Rés: 41768 ÉÉORRn PEUUR Dr L.-P. Mousseau MD., L.M.C.C., F.A.CS. Spécialiste en chirurgie Appt. 8, René LeMarchand Mansion Tél. 884577 Tél rés. 25673 RP PT PP PP PR RRrR : Dr À. Clermont . Dentiste Docteur en chirurgie dentaire 230, édifice Birks, angle 104e rue et avenue Jasper Tél: rés. 882113 — bureau 25838 RO Ce Dr Angus Boyd B.A., MD. L.M.C.C., F.R.CSS. Maternité et maladies de femmes Suite 2, René Le Marchand Tél. 881620 -: Rés. 888893 J.-Robert Picard OPTOMETRISTE Tél. Bureau 22349 LOS48 Avé, Jasper Tél. Rés.29049 Edmonton . Dr Ray E. Piché | Dentiste Suite 10 LeMarchand Mansion . Tél. 884928 — Rés. 43004 Edmonton RTS Dr Henri Toupin Spécialiste en neurologie et en maladies internes. Suite 17, LeMarchand Tél.: Bureau: 887454 — Rés, 884982 À louer . Mercredi le 9 avril 1958 leurs dépenses grâce à une aide finan. cière, travail de vacances et travail à temps partiel. | Le gouvernement dépensera $1,500,000 pour l'entretien des palais royaux. Londres. — La Grande-Bretagne va dépenser 521,000 livres sterling (en. viron $1,500,000) pour l'entretien des palais royaux au cours de la prochaine arnée fiscale, soit 12,800 livres de moins que l'an dernier. Les chiffres publiés par le gouverne. ment montrent qu'on fera des écono- mies sur les réparations et l'entretien général. Et ceci malgré l'augmentation des dépenses générales dans le train de vice royal. : On prévoit dans Îles dépenses une somme de 30,000 livres sterling pour a modernisation des services au palais de Buckingham et au château de Wind. sor. Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil. : Joubert 3 + + +# Que ton ami trouve en toi ce que tu désires trouver en lui, - Lambert Dr Paul Hervieux Dentiste 10104 - 124e rue angle 124e rue et avenue Jasper Tél: bureau 881088 — rés. 885531 | Dentiste 807, finmeuble McLeod Büingue Tél. résidence 28369 — bureau 2442] Peter À. Starko, O.D. Jos. J. Starko, O.D. Optométristes Examen des yeux 230 édifice Tegler — Tél: 21248 André M. Déchène LLE., CR. Avocat et Solliciteur, Duncan, Miskew, Déchène, Bowen & Craig ler“ étage, Edifice “Workrnan Compensation Board” 10048-101A Ave, Edm.—Tél.: 21151 TP PP PL PP PP PP PP PP re Dr L. Giroux Spécialiste en urelogie associé au Dr F. D. Conuroy 843 Tegler Tél. 28271 ÿr À. O'Neill { Gérard-R. Lévesque Notaire Public Assurances feu et automobiles den Comptabilité 'éléphones: b à ral er nes: bureau 17; rés, pue te Dr G.-René Boileau MD, L.M.CC. F.R.C.S. (C) Dip. de l’'ABS Spécialiste en chirurgie 101 édifice Northgate 10051 ave Ja Tél. 43834 Edmonton, Alberta rés. B81889 Dr Arthur Piché B.A., MD. L.M.C.C. Médecin et Chirurgien Suite 10, Edifice Le Marchand Tél. 880497 — 883947 tés SC SSII Lionel R Tellier, C.R. - . Avocat, notaire 431 édifice Tegler Edmontou Tél bureau: 21420 - 20797 Tél. résidence: 773110 Détet TRNRIES Dr Paul C. Racette M.D,, L.M.C.C. Dr Lois J. Racette M.D., L.M.C.C. Médecins -— Chirurgiens McLennan Alberta CE SR EE EP Lucien Maynard, CR. | Avocat 501 Agency Blds. Edmonton, Alta. Dr L.-A. Arès B.A., D.C. chiropraticien (chiropractor) Suite 6 édifice Merrick -— tél. 21087 Ave Jasper et 104e rue, Edmonton Cormack & Dantzer Avocats et Solliciteurs John $. Cormack Vincent M. Dantzer - 206 Edifice Phillips, 10169 - 104 rue, Edmonton Téléphone: 27482 — 45816 ne. 2, Dr. Emile J. Verreau Médecin et chirurgien Tél: 880451 11246 - 124 rue Tél. résidence : 554460 | Tél. 28929 Rés. 36385 nd Mercredi le 9 avril 1958 Une femme heureuse. idéalement, infiniment heureuse, c’est celle qui a inspiré ces quelques lignes. Elle avait presque désespéré de voir ce jour. ; Et elle l'a vu. elle l’a vécu; son coeur en a été empli d’une telle allé- gresse, qu'en fermant les yeux, cette femme pouvait-se croire en plein para- dis, toute en une joie immense, défini- tive, que rien ni personne ne pouvai désormais lui enlever. ; # # # | Ce jour ne s'est pas levé sans une dure rançon. : Elle l'a préparé depuis aquelque vingt ans à l'heure même de son mariage. à Mélancolie des plus belles noces quand, prie-Dieu à prie-Dieu, on re- marque les ignorances, les gaucheriés de celui qu'on rêverait tant supérieur à soi, pour l'aimer sans une ombre sans une réserve, Supérieur..? Alors, non. son mari ne lui était pas supérieur. Il avait perdu la foi, si tant est qu’il l'eût jamais possédée. Elle avait sombré dans ce passage redoutable que doivent tant préparer les manieurs d'âmes.… à ce moment où, . dans l'ivresse sournoise des passions naissantes, le jeune homme réagit per- sonnellement sur les données reçues passivement pendant les années du pauvre petit catéchisme. On ne conserve que ce qu’on défend. Ji n'avait rien défendu. À quoi bon! . La vie ne venait-elle pas à lui, la coupe pleine des plus magnifiques pro- anesses ? Premier partout, reçu dans la plus intelligente société, il était de ceux qui n’ont qu'à jeter le mouchoir. Et, par-dessus les poupées de ibal, il l'avait jeté, à elle, sa femme d’aujour- d'hui. La jeune fille d’alors avait même hé- sité à en accepter l'hommage, précisé- ment parce que celui qui sollicitait sa main n'avait pas la foi, | + + # Oh! il n'était pas ennemi. Il se montrait même très respectueux, recevant son curé de campagne, ac- compagnant sa femme mparfois à la Messe, pour lui faire plaisir. Mais il s'y ennuyait terriblement, surtout quand M. le curé prêchait trop longtemps. C'est pourquoi sa femme ne lui de- mandait presque jamais rien. Avec cette nature entière, toute pres- sin était d'avance une régression. Il ne pouvait y avoir de sérieux qu’une plante qui pousserait dans l’absolue li- berté. Mais poussait-elle cette plante ? Ur beau matin de Pâques, sa fem- me le verrait-elle enfin fléurir..? L 2 + L 2 La jeune fille emplit son âme du 25 © Matin de Pâques par Pierre L'Ermite parfum de toutes les vertus qu’elle ac- quiert; c'est sa “réserve” d'amour pour embaumer la vie de celui qu'un jour Dieu lui donnera à aimer. De cette jeune fille, la “réserve était grande”. Son affection l'avait augmen- tée encore, et comme parfumée de pitié, C'était tellement dommage de voir cet homme, parfait à tous les autres points de vue, accepter cette infério- rité, cette tare, de ne point compren- dre son impératif devoir religieux, le premier de‘tous ! Alors sa femme prêchait par la voix douce de cette prédication suprême awest l'exemple silencieux. Maison parfaitement tenue... Bonne pour tous, sévère pour elle- même, mais d’une sévérité que Dieu seul voyait, cette épouse savait que si Dieu a fait les fleurs jolies, c’est — ‘contre toute apparence :— pour que les femmes les offrent à leur mari, ne serait-ce que pour voiler l’emprise de leur’ apostolat. Et la première fleur, c'était elle-mé- me tout imprégnée d’un beau et grand “christianisme, intelligent et sûr. Elle voyait nettement que c'était par la grande nef claire, qu’un homme, droit cemme le sien, devait aller vers le ta- bernacle.. la nef où l'on chante l’unique Credo de l'unique Eglise. La prédication se continuait sans las- situde, mais sans résultat apparent. Pas un jour la femme ne se découra- gea. On ne sait pas tout le bien qu’on fait quand on fait du bien, et Dieu ne lais- se pas toujours moissonner celui qui a semé. D'avance, elle acceptait cette tristes- se de n'’aller jamais communier à côté de celui qui était la moitié d'elle-même, ct avec lequel elle avait rêvé d’être “une” en Dieu. Et puis! et puis !... Tout arrive, même le bonheur des bonheurs .., Elle avait remarqué que, depuis la guerre, son mari priait à la Messe. Elle l'avait vu, un jour, entrer seul, et de lui-même, à sa paroissiale église: et pour respecter sa liberté, elle s'était . abétenue d’y pénétrer ce soir-là. Elle avait tronvé plusieurs fois, à une place qui n’était pas leur place, des li- vres intéressants et religieux. Deux dimanches, il fut prêt avant elle pour aller à la Messe de 11 heu- res. Elle eut même l’angélique habileté de se faire dire: —Allons, dépêche-toil. “Tu vas nous faire manquer la Messe...” C'était la première fois que ce “nous” les nou- ait ainsi tous les deux en une pensée nettement chrétienne. Et puis, hier il lui a dit, oh ! simple- ment: ‘ —AÀ quelle heure l'abbé pourrait-il me recevoir? Je veux, cette année, connaître le premier Evêque que et des notes explicatives, $1.00 (par la poste: $1.10). . Nouveauté 1958. Monseigneur Grandin vous parle. par P.-E. Breton, o.m.i. Un livre vient de paraître qui aidera à faire mieux d de l'Alberta, Monseigneur Vital. Grandin, dont la cause de Béatification vient de faire un nouveau pas en Cour de Rome. - ume end, avec une courte notice biographi- Se les plus belles lettres du grand Évêque à sa famille. En parcourant ces pages, la pensée,se . reporte d’instinct:sur le doux évêque de Genève, saint François de Sales, dont on retrouve le style gracieux et la riche doctrine. Et probablement, au moment d'en achever la lecture, vous n'aurez qu'un regret: celui d’avoir déjà fini. . sd 4 ‘Le livre se-recommande à tous: hommes et femmes, jeunes et vieux, personnes du monde et âmes religieuces. faire un grand bien dans les foyers de nos villes et de nos campagnes en développant chez le lecteur les vraies ‘valeurs chrétiennes. Très facile à lire, agréable et enrichissant. | ‘ Le volume comprend neuf parties: la famille, réflexions sur la vie, vie chrétienne, problèmes de vocation, l'apostolat missionnaire, le Prêtre, l'Evêque, la souffrance, la mort. Vous pouvez vous procurer ce magnifique volume de 176 pages, avec photo de Monseigneur Grandin, o.m.i., au prix de En vente à la Librairie de l'ACFA, : 10008-109e rue, Edmonton, et aux Editions de l'Ermitage, 9916-110e rue, Edmonton, Alberta. peut communier avec toi. Les grandes douleurs sont muettes, les grandes joies aussi... Elle lui ouvrit les bras. Et elle ne croyait pas que, sans se briser, un coeur de femme pouvait bat- comme battit le sien à cet instant- + + L 3 Ce matin, ils ont communié ensem- ble. Le prêtre, qui savait, tremblait en mettant l'Hostie sur leurs lèvres. Il semblait à la femme que le vrai mariage, c'était maintenant. un ma- riage qui dépassait le premier de tou- te la différence qui sépare le fini de l'infini. ‘Et, de retour dans le “home”, elle lembrassa, les yeux fermés, en’ lui di- saut: | … “Ta femme à jamais !... VARIETES En matière de propagande, le génie inventif des autorités de l'Allemagne orientale est sans borne. Aux jeunes filles elle viennent de lancer l’invita- tion suivante: N’accordez votre main à un garçon que s’il vous promet. de s'engager dans l’armée populaire”, * LI * Des sociologues américains viennent de publier une nouvelle carte des E-’ tats-Unis, en rose et bleu: en rose, les. régions où les hommes sont plus nom- breux que les femmes; en bleu, celles où les revenus dont ils disposent sont supérieurs à la moyenne. On s'attend, vu le nombre d'exemplaires vendus, à une migration importante de filles en quête de maris. LI * * M. von Hassein, de Bonn, a une passion dans la vie: les voyages en che- min de fer. Comme l’aimable sexagé- aire a déjà parcouru des centaines de milliers de milles à l'intérieur de son prépre pays, les chemins de fer fédé- raux allemands lui ont accordé un per- mis gratuit. * *+ EL] Au restaurant de l’hôtel Métropole de Monte-Carlo où il séjourne actuelle- ment, l'ex-Roi Farouk d'Egypte s’est fait servir douze douzaine de cuisses de grenouilles arrosées d’une sauce à l'ail. Il à répondu au maître d'hôtel qui lui demandait comment Sa Majesté a- vaif déjeuné: “Comme un Roi”. * * * Voici une petite devinette que l’on pose souvent à Varsovie: Quelle diffé- rence y a-t-il entre un régime socialis- te et un régime capitaliste? —Dans le premier cas c’est l’exploi- tation des gens par les gens; dans l’au- tre, c’est exactement le contraire. * * * Le Conseil Municipal de Prétoria, capitale du Transvaal, vient de s’oppo- ser à ce que le Festival international du rock n° roll ait lieu dans sa ville. * * * 7 La poupée dont rêvent aujourd’hui des petites filles américaines n’est point une petite marquise aux luxueuses ro- .bes de soie mais une espèce de petite : pauvresse vêtue d’invraisemblables lo- ques. Complexe de Cendrillon chez la femme américaine”, dit-on à Washing- ton. “Symbole des classes opprimées” ajoute l’attaché à l'Ambassade d’URSS. + + * Le père du satellite américain “Ex- plorer”, le docteur Wernher von Braun, a raconté à quelques amis qu'à l’âge de quinze ans, il avait été “collé” à un examen de physique. us Le gouvernement anglais prêt à lutter contre une dépression Londres. — Le premier ministre Macmillan a déclaré au cours d’une réunion politique, que le gouvernement conservateur avait mis au point un programme d'action contre le chômage que pourrait entraîner une éventuelle dépression économique. Tout en reppe- Jant que jusqu'ici, le pays a évité cette dépression, le chef du gouvernement a ‘’sowligné que dans notre monde, il est impossible à un seul Etat de faire face à une menace de portée internationale comme le spectre de la récession, Il appartient à tous les pays du monde libre de coopérer afin d'empêcher un affaiblissement de leur commerce et, par ricochet, de leur prospérité, a dit M, Macmillan: D Chapelle classée comme monument historique Québec. {occ) — La chapelle St- Cuthbert, de Berthier, vient d’être a- joutée à la liste de nos monuments his- turiques. Cette chapelle est la proprié- té du gouvernement depuis 1927. En vertu d’un récent arrêté ministériel, le gouvernement de la province de Qué- bec a décidé de donner suite à la recom- mardation de la Commission des mo- numents et sites historiques ou artisti- ques et de classer la chapelle Saint- Cuthbert parmi nos monuments histori- ques. Ê ll y a si peu d’âmes avec qui l’on sympathise absolument, dans lesquelles . on puise habiter sans craindre de ren- contrer des ennemis. Voilà. pourquoi une belle âme, une âme grande, lumi- neuse, portée à aimer, semble la plus : parfaite image du ciel. : Abbé Perreyve : LA SURVIVANCE + PE TEE Du rôle de “Miss Universe” à celui de mère. — En 1952, la représen- tante de la Finlande, Mlle Armi Kuusela avait été choisie comme “Mademoiselle Univers”. Depuis, elle est devenue Madame Hilaire Virgilio et elle a volontiers sacrifier son rôle factice pour celui combien plus utile d’épouse et de mère. On la voit ici, photogra- phiée avec ses deux charmants enfants. Nous avons des devoirs envers notre santé par le Docteur René Biot Ce n'est pas simplement par défor- mation professionnelle et pour revendi- quer un titre de gloire pour la méde- cine que j'affirme que nous avons, vis- à-vis de notre santé, des obligations qui méritent le nom de devoirs. Ce serait bien plutôt parce que cette con- viction m’anime que j'ai orienté mon activité médicale dans un sens que j'a- voue n'avoir guère prévu quand j'étais étudiant... ‘ Si la vie qui nous anime n’était pas infiniment supérieure en valeur par rapport à celle qui manifeste l'animal, nous pourrions dire modestement: il est plus prudent de faire tout son pos- sible pour sauvegarder sa santé parce qu'être malade et souffrir est fort dé- sagréable: nous ne parlerions pas d’o- bligation, de devoir. Mais ce qui nous occupe, c’est tout autre chose que le désagrément, et même que la douleur: il est question de l’activité totale de l'être humain, ÿ compris donc ses ac- tes intellectuels -et spirituels, eux sur- tout devrions-nous dire. Une notion “humaine” de la santé inclut nécessai- rement ces réalités immatérielles. S était besoin de dissiper les in- quiétudes que certains éprouveront peut-être à voir la notion de santé prendre une extension aussi large, nous relirions avec eux un passage du dis- cours que le pape Pie XII prononçait le 27 juin 1949 en accueillant les con- æressistes de l'Organisation mondiale de la Santé: “Un point, disait le Saint- Père, a tout spécialement retenu notre attention à la lecture de vos program- mes et de vos travaux: la signification tout à la fois plus étendue et plus pro- fonde que vous donnez à l’expression “la santé”. Elle n'est pas, à vos yeux, purement négative; comme si la santé, en général, consistait dans la simple exclusion de Ia. maladie corporelle et des tares physiqu®&s; comme si la santé mentale, en particulier, ne disait rien de plus que l'absence de toute aliénation ou anomalie. Elle comporte positivement le bien-être spirituel et social de l’humanité et, à ce titre, elle est une des conditions de la paix uni- verselle et de Ia sécurité commune. “I s'ensuit que la question de la santé déborde le cadre de la biologie et de la médecine. Elle a nécessaire- ment sa place même dans la sphère de la morale et de la religion.” Chez l’homme, en effet, le bon fonc- tionnement de son organisme importe . à la justesse de sa pensée, au bon équi- libre de ses sentiments, à la force de sa volonté. Le moindre mal de tête gé- ne le philosophe et Pascal le savait bien, et le dit fort justement, encore qu'il ait pris soin de noter en contre- païtie qu'il n’y avait pas de rage de dent que ne puisse faire oublier l’étu- de attentive d’un problème de géomé- trie. ; AT Ce que nous savons sur le rôle du système’ nerveux et de ses régulations par les hormones ouvre des perspec- tives quasi illimitées sur le rôle des facteurs biologiques dans notre con- duite morale. vertus,.rien de ces réalités spirituelles n'est désincarné; ce serait méconnai- . tre l'unité humaine que d'imaginer qu'elle ne se passe que dans l'âme. Certes, il y a là bien plus que des . manifestations de l’activité corporelle, et ce serait une erreur extrêmement grave que de rabaisser la vie de l'es- prit au rang des. phénomènes organi-. ques. Mais tout autant ce serait. verser . dans un angélisme, redoutablé’en ca- tastrophes et qui serait loin de la pratique de la vertu, que d'oublier la part qui revient à la chair, entendons par là toutes es fonctions viscérales, dans nos dispositions bonnes où mau- vaises, dans notre générosité ou notre égoïsme, notre courage ou nos lâche- tées. RL Et puisque donc, “à la bonne com- plexion du corps suit la noblesse de l'âme”, comme le rappelle saint Tho- . mas, nous avons l'obligation, pour con- , Tentation, péchés ou : quérir ou conserver notre maîtrise mo- rale, de nous garder en bonne santé, nous avons là des “devoirs”. Pareille affirmation n'est pas diffici- le à formuler, là où commence le dra- me, c'est lorsqu'il s’agit, en pratique, de déterminer jusqu'où vont ves de- voirs. La question en effet ne tarde pas à se poser: dois-je ou non, devant cet effort qui va me coûter, soupeser surtout ma peine, mesurer par avance les risques que je vais encourir en outrepassant ma résistance physique? ou bien ne dois-je songer qu’au bien que j'ai mission d'accomplir, à la résis- tance que je dois opposer au mal ? Les uns, plus douillets, se dorlotent volontiers, d’autres vont toujours au delà de leurs forces. Paresse ici? cou- rage à? oui sans doute, mais ce dé- faut ou cette vertu sont incarnés, il nous fsut le redire encore parce que l’on a toujours tendance à l'oublier, et dans une cértaine mesure le paresseux n’est pas en état biologique de faire un ef- fort et le survolté est spontanément énergique. Dieu seul sait quelle est la part de culpabilité qui incombe à cha- cun et ce n'est pas à nous de juger qui que ce soit, Mais ce que nous savons, — encore, imparfaitement sans doute, mais assez déià pour en bénéficier, — c’est que la Providence a mis à notre portée des moyens de modifier progressivement notre comportement biologique et, par d’entremisé du traitement, de nous li- bérer peu à peu des entraves qui pro- viendraient d’un mauvais fonctionne- meñt de tel ou tel organe. Cette con- naissance et la puissance qui en dé- coule nous dicte un devoir. Page 3 Tricentenaire de Sainte-Anne de Beaupré Pelerinages par tous les moyens et de tous les coins d'Amérique Les pèlerinages d'autrefois offraient des difficultés inconnues de nos jours, mais dès le début Sainte-Anne de Beau- pré fut un lieu de pèlerins. La route qui relie” Québec à Sainte-Anne est sans doute, un modeste sentier au pied des montagnes. Lavé par les marées et détrempé par les pluies, il n'avait guè- re été foulé que par les mocassins des indiens les bottes des colons. Le seul cheval de la colonie, débarqué en 1647, était réservé au Gouverneur, et. c’est plus tard seulement que d’autres arri- vérent. Les premiers pèlerinages par terre se firent donc surtout à pied et un peu plus tard en voiture. En effet, un édit de 1665 donnait existence juridique à cette route, mais ce n’est qu'en 1706 que le grand voyer de la Nouvelle- France commençait des travaux qui rendirent cette route à peu près ca- rossable, route qui demeura la même jusque voici 50 ans, à l'avènement de l’automobile, Au tout début, c'était le fleuve St- Laurent, le “chemin d'eau” qu’on em- pruntait, en canots d'écorce perfection- nés par la technique des ‘blancs. Les pèlerinages se faisaient hiver comme été, comme l'atteste une lettre pasto- rale de Mgr de Saint-Vallier, deuxiè- me évêque de Québec. La neige, les mauvais chemins, le manque de moyens de communications n'étaient pas pour arrêter ces pionniers qui parcoururent l'Amérique jusqu’à la Baie d'Hudson, au Mississipi et aux Rocheuses. PELERIN DE NEW-YORK EN 1673 Ne vit-on pas, en 1673, le père jé- suite de Corheil quitter, malade et af- faibli, sa mission chez les Cayugas, dans l'Etat de New-York, pour se ren- dre à Sainte-Anne du Petit Cap implo- re sa guérison ? Très tôt on vit ainsi des pèlerinages pour accomplir un voeu ou demander une faveur insigne. Si l’on en. croit le livre de compte de Château-Richer, c'est cette paroisse de la côte de Beau- pré, qui aurait organisé le premier pè- lerinage de groupe, en 1662, Le père jésuite Chaumonot a fait lui-même dans les Relations de sa com- munauté le récit du premier pèlerinage organisé par un groupe d’indiens, ceux de la côte St-Michel (aujourd’hui Ste- Foy), près de Québec. D’autres tribus firent de même et une tradition s'éta- blit de pèlerinages indiens, tradition qui dura jusqu’au siècle dernier. Une longue série de canots filait sur le fleuve Saint-Laurent, au son des cantiques. Ils venaient de Gaspé, du Saguenay, et même des rivages des Grands Lacs. En mettant pied à terre, ile dressaient leurs tentes, puis fai- $aient leurs dévotions, comptant sur le curé pour leur fournir de quoi “faire chaudière”, c’est-à-dire pour leur four- nir de Ja nouriture. Ils repartaient non Trois choses sont douces en ce mon- de: faire plaisir à ceux qui nous aiment; crsuite, à ceux que nous n’aimons pas; ensuite, faire peur aux méchants. Après cela il n’y a plus rien ou pas grand chose. Ls Veuillot sans avoir laissé au Sanctuaire leurs aumônes en pelleteries, pièces de mon- naics, anneaux d'argent, comme en font foi les livres de compte. LE VOYAGE PAR EAU Pendant deux cents ans, canots d’é- corce, chaloupes et goélettes à voile furent de précieux auxiliaires du pèle- rinage, qui renouait ainsi avec les plus pures traditions religieuses du moyen- âge, tout en se développant dans un certexte bien canadien. s Cependant, le progrès devait peu à peu faire disparaître ces moyens et multiplier les pèlerinages à Sainte-An- ne. Le 26 juilet 1844, fête de sainte An- ne, le “Charles-Edouard” ouvrait, en amenant 200 pèlerins, l’ère féconde des pèlerinages en bateau à vapeur. Le ba- teau devait mouiller au large et le dé- barquement se faisait en chaloupes qui déposaient les pèlerins sur une batture boueusc peu favorable aux souliers vernis de nos aïeules. Des charettes à foin amenaient les pè- lerins sur le terrain de l’église, et cette facon dura jusqu’en 1870, alors qu’un service régulier fut inauguré, trois fois par semaine, à cause du nombre crois- sant de pèlerins. Un débarcadère de fortune, fut construit, mais, le débar- quement prenait des heures. Aussi, en 1875, un citoyen entrepris la construc- tien d’un vrai quai qui eut du succès el où il fallait payer un droit de passa- ge de 12 sous: aller et retour. C’est ce quai que le gouvernement canadien ac- quit en 1914. Les pèlerinages par ba- teau devinrent quotidiens. Ainsi, par exemple, on compta 129 voyages en 1890. TRAINS ET AUTOMOBILES Mais déjà, en 1889, un chemin de fer avait commencé de relier Québec et Sainte-Anne, grâce à une petite loco- motive à vapeur remplacée en 1900 par le train électrique qui fonction- ne toujours et qui a conduit des mil- lions de pèlerins au pied de sainte An- ne. 1908: année où l’automobile fait son apparition sur la route de Sainte-Anne. C'est un autre coup pour le bateau à vapeur et une atteinte à la popularité du train lui-même. L’avènement de l’automobile amena à Sainte-Anne une foule sans précé- dent. Le vieux chemin tortueux, ennemi de la vitesse, ne suffisait plus, et on se souvient encore des paralysies de là circulation, aux jours de ‘grande af- fluence, sur des parcours de trois à quatre milles, avec accompagnement d'une immense clameur de klaxons im- patients. Depuis quelques années, l’ancienne route restaurée a été complètement a- bandonnée pour être remplacée par le boulevard Ste-Anne, large et droit che- mir, qui mène rapidement au sanctu- aire et déverse chaque année plus d’un million de pèlerins et de tous les coins d'Amérique. Pour la seule année 19357, on a compté 380,000 voitures, et 1958, année du tricentenaire, on en verra tout probablement au moïns un demi- million. Ainsi, le progrès humain sert heureusement la foi inchangée et tou- jours profonde qui animait et anime toujours les pèlerins qui se rendent prier la Bonne Sainte Anne dans sa maison. Futures Mariées .. 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Si jamais vous avez été malade, alité, vous voyez le genre: ils se donnent un mal infini pour vous “remonter le mo- ral”, ils ne partent plus, et vous ne pouvez pas les prier d'aller faire un tour chez eux, histoire de vous laisser souffler un peu. Même les médecins et les infirmières hésitent à se montrer trop stricts à l’égard des visiteurs, qui sont fort susceptibles. Peu de temps après avoir quitté l'hô- pital jai entretenu un” médecin de ces chers visiteurs. Les visiteurs! a-t-il dit dans un rugissement, Je me dis parfois qu'ils constituent, à l'égard de la santé pu- blique, un danger plus grand que le cancer, les maladies de coeur et Îles rhumes réunis. Tous les lundis matin, qnand les médecins font leur visite, ils découvrent que nombre de leurs mala- des, en particulier les enfants, ont pas- sé une mauvaise nuit ou même fait de sérieuses rechutes, à cause de la cohue des visiteurs du dimanche. Même les visites de semaine retardent bien des guérisons. Il est fort probable que cer- tains malades meurent — notamment les cardiaques d’un âge avancé — qui auraient vécu de longs mois encore si l'on avait interdit l'accès de leur cham- bre à tout autre visiteurs que leurs proches parents. Mais sapristil m'exclamai-je. Si les visites sont aussi néfastes que vous le dites, pourquoi les médecins et les établissements hospitaliers ne font-ils rien pour les limiter? —Nous essayons, m'a-t-il répondu. Mais allez donc faire comprendre aux gens que la bonté est quelquefois. ho- micide ! J'ai poursuivi le débat avec d’autres médecins, avec des infirmières et des directeurs d’hôpitaux, et je me suis rendu compte que mon ami médecin RLLSÉERELRRERAEREELEAREES TS James D. Fisher Avocat — Notaire de langue française Fisher, Comparelli & Myers 920 édifice Birks ÿ Tél. TA 6388 Vancouver, B.C.f ARLLESARELRAEARELELREAUSE NN RS LR AURAS LASASARRS ANLAEÉERAEREUERBESRERSST, PIERRE PARIS et FILS 51 W. Hasting St. Ph: MA-0164 Vancouver, B.C. 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Mais avec l'encombrement croissant des hôpitaux, la durée du séjour moyen a diminué: de 13 jours en 1936, il est passé à huit aujourd'hui. Un malade est donc, en règle générale, assez mal en point pendant toute la durée de son hospita- lisation et, de retour chez lui, il a en- core besoin de ménagements pendant un certain temps. Voici quelques suggestions du corps médical concernant la ligne de condui- te à suivre pour aider vos amis à gué- rir: ; à Ne vous figurez pas que vous serez infailliblement le bienvenu dans une chambre de malade. Téléphonez d’a- berd pour savoir si votre visite est opportune, renseignez-vous sur l'heure la plus propice et la durée convenable de votre visite. | Ne perdez jamais de vue que votre ami malade, affaibli, est vite au bout de ses forces. Un quart d'heure de présence, c'est un maximum. Si d’autres ‘ visiteurs vous ont précédé, dix minu- tes suffisent amplement, et l'idéal se- rait de ne rester que cinq minutes, Réduite à des limites raisonnables, wotre visite peut être bienfaisante. En- core faut-il surveiller vos propos; un bavard irréfléchi peut faire plus de mal que de bien. Ne parlez pas de vous — cela n’inté- rese pas le malade. Pour le remonter, rappelez-lui ses exploits au tennis ou à le pêche, et le bon diner que vous avez pris chez lui; dites-lui que vous avez hâte de l'avoir à nouveau comme partenaire au bridge; donnez-lui des nouvelles de vos amis communs ou ra- contez-lui ce qui se passe au bureau. De toute manière, laissez au malade le choix du sujet. S'il veut parler poli- tique, entrez dans le jeu, mais ne dis- cutez pas. S'il veut vous décrire son ef- froyable opération sans vous faire grà- ce d'aucun détail, écoutez-en le récit jusqu’au bout, stoïquement; mais ne prenez jamais l'initiative d’aiguiller la conversation sur ce terrain. Parlez doucement. (Quand nous es- sayons d'être gais et toniques, la plu- part d’entre nous haussent le ton.) Pla- cez-vous de façon que le malade puis- se vous voir sans avoir à tourner la . tête. Ne laissez transparaître aucune inouiétude quant à son état; ayez l'air : persuadé qu'il est en voie de guérison. Quand c’est l'heure de partir partez. Certaines. personnes restent plantées là dix minutes après avoir dit au revoir. Le visiteur avisé sait prendre congé: “Cela m'a fait grand plaisir de voir que vous serez bientôt guéri. Tous mes voeux.” Et il quitte la chambre avant aue Je malade soit las de sa présence. Que dire des cadeaux? Un autre mé- BR RAT TNT TT TL NL LIN LL RRE VE AU ST ANNENE NS WESTERN GANADA NEWS LTD. : (PALACE OF SWEETS) | Magazines et journaux français (Québec et de France) | - Bonbons de choix LS se 8 VARIETES DE TABAC EN FEUILLE DE QUEBEC, : $1.10 à $1.40 LA LIVRE ss Aussi tabac en feuille coupé. (en face de l'Hôtel Cecil) + 10359 ave Jasper Edmonton Ë apppppeendgedpENENNdNENENENERENENENEENENENIENR , decin de mes amis m'a dit que les pe- tits plats, le poulet rôti, les glaces ont toutes les faveurs du malade alité chez lui, Quant aux malade éloignés de leur foyer, le directeur d’un hôpital m'a-dit aue certains avaient l’heureuse idée de payer une journée d’hospitalisation à un ami malade plutôt que de lui offrir des fleurs coûteuses. Cartes postales, dessins humoristi- ques et coupures de presse judicieuse- ment choisis, puzzles, cartes à jouer et jeux divers, sont du meilleur effst. Si le malade n'a pas de radio dans sa chambre, vous pouvez lui faire plaisir en Jui prêtant un poste. Les henbons sont indiqués, mais ce sont généralement les visiteurs ct les infir- mières qui en bénéficient. En fait de fleurs, soyez modestes quant aux di- mensions et offrez-les dans un réci- pient, si possible. Les hôpitaux pos- sédent rarement les vases et la place nécessaires pour des bouquets encom- brants. L'idéal, ce sont les jardins ja- ponais et les petites plantes vertes. Si le médecin estime qu’un défilé de visiteurs peut, dans tel cas particulier, ccntribuer à remonter le moral du malade, il le dira à la famille, Sinon, “sovez, en règle générale, fidèle à ce principe absolu; ne jamais aller voir un malade à moins d’être un proche pa- rert ou un ami intime. Quand vous arrivez à l’hôpital, fai. tes-vous annoncer; n'allez jamais di- rectement à la chambre du malade. Et n'y entrez pas avant que l'infirmière vous ait fait savoir que le malade est prêt à vous recevoir. Un jour, un médecin m'a montré un groupe de quatre personnes sortant d'une chambre dont la porte s’ornait ostensiblement de la pancarte: “Visites interdites”. —Dans cette chambre, dit-il, se trou- ve une malade qui a subi une grave opération: l’oblation d’une tumeur can- céreuse. Elle devait rentrer chez elle dans une dizaine de jours. À cause de ces visites, son départ va se trouver considérablement retardé. Ses frères viennent de quitter la pièce. Ils paient les frais de séjour de leur soeur. Ils ont fait 800 milles en auto avec leurs femmes pour la voir, et.ils ont répété sur tous les tons que — bon sang! ils verraient leur soeur! . Le médecin haussa les épaules: —Que pouvais-je faire? Un cas sem- Élable ne se présente pas tous les jours, ‘ j'en conviens, mais pareille attitude n’est que trop fréquente. Jai vérifié maintes fois l'affirma- tion de ce médecin. Quel que soit l’état d’un malade, un visiteur qui à fait 20 milles pour venir le voir estime qu’il a le droit de rester quatre fois plus longtemps que celui qui vient de cinq milles, Un médecin d’un grand hôpital m'a donné le mot de la fin en citant un ver- set du Nouveau Testament: J'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité”. ie —Mais on me pardonnera, a-t-il dit, d’ejouter à la phrase biblique les mots suivants: “Et vous .n'êtes pas restés * Jongtemps |” | Martin Bunn On aime de la grandeur de son coeur.' Victor Hugo Saskatchewan, Manitoba et LA SURVIVANCE . olonais Jan Zurakowski a fui son pays, envahi par les communistes et s'est engagé dans la Royal Air Force, Le grand problème du parti conservateur: accorder à chacune des provinces une iuste representation dans le cabinet Quel est pour le moment l'avenir des autres partis Ottawa. (BUP) — La victoire élec- torale du parti conservateur, la plus écrasante de l’histoire du Canada, pla- ce le premier ministre M. Diefenbaker dans une situation totalement neuve dans les annales parlementaires et en paticulier vis à vis du Canada fran- Guis. | Pour la formation de son nouveau ministère, M. Diefenbaker n'a que l'embarras du choix: trop de membres vorservateurs au. parlement pour trop peu de porte-feuilles ministériels. Les observateurs parlementaires voient dans cet embarras le problème le plus pres- sant, et aussi le plus délicat, qu'a à résoudre le premier ministre. ‘ La question pré-électorile la plus cruciale: comment votera le Québec? — fut résolue le 31 mars quand 50 des 75 sièges de la province tombaient aux mains des conservateurs. Pendant la campagne électorale, M. Diefenbaker disait aux électeurs qué- bécois qu'ils augmenterait la représen- tation de la province dans son cabinet, s'ils votaient pour le parti conservateur. Il va avoir à tenir cette promesse. Mais lécrasante victoire que son parti a remporté à l'Ouest rend délicate une trop grande participation des membres québecois du parlement. Les provinces de louest étaient jusqu'ici socialistes ou social-créditistes et ne pouvaient espérer, par conséquent, une représen- tation massive dans un cabinet soit libéral soit conservateur. Le 31 mars, par -contre, les provinces de l'Alberta, Colombie Britannique ont envoyé 65 conserva- teurs à Ottawa. - Une représentation vraiment nationa- le avec dans le cabinet des ministres de chaque province représentés pro- portionnellement, parait la solution Ia plus équitable. Voyons le sort des autres partis. Le CCF qui avait 25 sièges possédait 19 membres au parlement sortant n'en a plus du tout. ? Les observateurs politiques à Otta- “wa pensent que le parti du crédit so- cial a disparu de la scène fédérale pour toujours. Le CCF, qui avait. espéré pouvoir se battre avec succès jusqu'aux élections de 1962, et prenant un rôle de plus en plus important dans l’oppo- sition, gagner les syndicats ouvriers à vraisemblablement glisser dans le camp libéral comme faisait le groupe progres- siste de gauche il y a 30 ans. Le parti libéral, décimé au dela de tout ce que l’on..pouvait prévoir, aura à faire face à un remue-ménage inté- rieur complet. Le chef du parti, M. Lester Pearson, actuellement en vacan- ces en Floride où il va probablement rencontrer. M. Louis St-Laurent, va entreprendre la pénible tâche de réé- valuer ses forces en entrant. Les candi- dats libéraux furent battus partout dans le pays sauf en Terre-Neuve. Dans six Sincères remerciements à tous ceux qui d’une façon ou d'une autre m'ont encouragé durant la campagne électorale. _ JOACHIM RENAU L PRLUARRENIRRRAREREBREEELAS provinces: La Colombie Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, le Mani- toba, l'Ile du Prince-Edouard et la Nouvelle-Ecosse, aucun candidat libé- ral ne fut élu. La force du parti tient maintenant dans deux poches: Mont- réal et la région d'Ottawa, Faisons commissions. Portons valises, caisses. ‘Livrons paquets, messages. Garçons et autos à votre service. T. M. CHAMPION |: CHAMPION'S ? PARCEL DELIVERY u 10223-106 rue — Tél. 22246 - 22056 } l D ; FERD NADON ; BIJOUTIER ; : REPARATION DE MONTRES M , ET BIJOUX , 5 En face de la “Bay” 5 ’ 10115 - 102e rue Edmonton , ALERTER EUEARSERLELLER PRSALERRELALLLRERARATERYY CRITIQUE »“ Nous sommes heureux des re- marques qu'on nous fait. Mais la critique la plus sévère de notre travail, c'est nous-mêmes qui la faisons. Nous examinons strictement chaque ‘détail des services que nous rendons, que ce soit un service personne] ou d'affaire, de sorte que sa qualité corresponde au modèle que nous nous sommes fixé. Nous ne voulons pas attendre que d'autres nous soulignent nos fautes. Votre opinion et vos avis seront bien reçus de nous sur n'importe quel point de nos services. , , y , ’ 4 # d $ $ , Lu is # | CONNELLY- : L $ , , $ $ , , , , Le , , , " $ L L $ , ’ $ , # $ , $ ’ 0 $ , $ , , McKINLEY LTD. Entrepreneurs de funérailles Tél. 22222 10007 - 109%e rue Nous aidons CHFA a radiodiffuser ja messe dominicale, le dimanche, $ , , , , , , # Q $ L Ci ‘ $ $ Q # CI , $ $ , , $ Ê 0 $ , Cl 0 , 0 $ $ # L LU # $ $ $ , $ 6 ; à 11h. am. 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Massey a déclaré que “la compré- hension du passé est nécessaire à la connaissance de soi”. “Que nous soyons Canadiens français où Canadiens anglais, si nous nous sou- mettons à la discipline de l'histoire, novs profiterons plus pleinement. des enseignements et éviterons les dangers qu'elle nous présente, parce qu'il y a eu des dangers.” I y a une génération, il était diffi- cils de lire l’histoire canadienne. “Il y avait si peu de choses d’écrit et d'une façon générale, c'était présen- tä d'une manière telle que cela en de- venait ennuyant. Mais aujourd'hui, il n'y a pas d’excuse valable. Les Cana- diens qui veulent avoir de leur histoire une bonne connaissance ont quantité de livres à jeur disposition. qui sont bien écrits, souvent bien illustrés et faciles à lire.” LE RESPECT DE SOI Et M. Massey a poursuivi: “On ne rend pas service au milieu dans lequel on vit quand on manque de respect de soi-même. Pour avoir le respect des autres il faut avoir d'abord le respect de soi. “Au Canada, nous n'avons pas lieu de nous vanter d’avoir eu dans le passé trop d'assurance et de fierté de nons. Nous avons plutôt péché en sens con- traire, “Je crois en effet que plus nous pre- 2p ‘sawgu-snou 9P QOU9IHUON SUUU otre passé, ce que nous pouvons fai. re maintenant et à l'avenir, plus notre rôle dans le monde se manifestera, “Mais, il faut bien sûr que ce senti- jnent de fierté grandissant, justifié d'ailleurs, se tempère de cette vertu précieuse et rare qu'est l'humilité: il faut reconnaître honnêtement nos fai. blesses et confesser qu’un heureux ha- sard a souvent aidé notre progrès”. TAKE UP FIGHT ANCEI La lutte contre Île Cancer se poursuit dans plus de 80 cen- tres au Canada. La lutte peut être ga- gnée par les recher- ches et l'éducation. Vos dollars sont né- cessaires pour obte- nir ce but. Û l | Î l Î DONNEZ POUR AIDER ÿ recherches ÿ éducation ÿ bien-être $300,000 NECESSAIRE MAINTENANT CECI EST LE MOIS DE LA CROISADE DU CANCER EN ALBERTA 4 Se Supportez cette cause généreusement en donnant au solliciteur ou mallant votre obole à: I I Edmonton Branch — 11328 Jasper ave — Ph. 886992 | ù d AUNANEEAREAULERÉTARESALEELUARRÉRERER = e En cas d'erreur, avisez soit la Commission Scolaire des Ecoles Séparées, téléphone 46474, ou le Bureau d’'Evaluation de la Ville, téléphone 40211, pour les renseignements vous permettant de rectifier cette erreur. La Commission des Ecoles Séparées 9807 - 106ème rue, Edmonton LILSIEVEEEREMEE RENÉE RREEREARELEERAUEUERNREAULELALEERES NABLSELSARALELSERSRRARNREALÉLRAETELARRELAREAEELELRRLÉE ESS ST : PROPRIETAIRES CATHOLIQUES La Ville a envoyé les avis d'évaluation pour l'année 1958. Veuillez vérifier votre avis et voir si votre propriété a été évaluée en faveur des Ecoles Séparées. RnRSREMARRSRSERREERRESRGLEREEREELLSRÉSS SR * BILLETS À PRIX D'AUBAINE EN VOITURE ORDINAIRE L'EST DU CANADA 17, 18, 19 AVRIL entre EDMONTON et Aller-retour Vous é TORONTO $68.30 RAT di OTTAWA 76.75 48.80 MONTREAL 81.05 51.50 LIMITE DE RETOUR: 25 JOURS Aubaines semblables. des incluant Port Arthur et À Sudbury, Capreol, Pas d'arrêt. gares d'Edmonton, Calgary et est (jusqu’à et TmStrong) aux gares dans l’Est du Canada, de Windsor à Montréal inclusivement. Enfants de 5 ans et moins de 1 2 ans, moitié prix. Bon en voi inai oiture ordinaire seulement Pour renseignements, voyez l'agent local ou Monast, représentant d i et 100e rue, Edmonton, ie D 6h, pm. communiquez avec P.-E. c-voyageur, avenue Jasper Alta, téléphone: 40281. Après les samedis, dimanches et congés, .tél. 22782 et 24371. % Mercredi le 9 avril 1958 Immaculée- _ Conception Nous souhaitons une cordiale bien- venue à M. l'abbé Denis Hébert, qui a été nommé pour aider dans notre pa- roisse. Il assistera. l'abbé G. Carrière durant l'absence de Mgr Ketchen. Les offices de la semaine sainte en notre église furent très beau, le repo- soir a été très bien fait, les paroissiens se firent un devoir de venir en grand nombre aux exercices. : De nouveau nous venons féliciter et remercier les membres de notre chorale pour le magnifique chant à la grand’- messe de Pâques. Ce fut bien ‘beau et édifiant, merci en particulier à M. Lu- cien Lorieau qui dirige et à Mme Noël Turgeon l'organiste. La semaine dernière avait lieu la der- nière assemblée de l'année de l’associa- tion des Parents et Maîtres. Les grades 7, 8 ct 9 étaient au programme qui consistait en des concours d'Histoire du Canada et de grammaire, aussi un peu de musique. C'était très intéressant de voir le travail des élèves. Les paroissiens se joignent tous à moi pour souhaiter un bon voyage à Mgr Ketchen qui partira dimanche le 13 avril avec une trentaine d’autres pèlerins pour un séjour de deux mois en Europe. Penmi les malades à l'hôpital Géné- ral nous en avons quelques-unes de nos paroissiennes: Mme D. Potvin ain- si que Mme Tanguay. À l'hôpital Mi- séricorde: Mlle Elise Couture. À toutes nous souhaitons prompt rétablissement. LBAPTEMES A M. et Mme Original Ostiguy un gucon, Lionel-Norman. Parrain et mar- raine: M. et Mme A. Ostiguy. A M. et Mme Joseph Labossière, un fis, Joseph-Léonard-Lionel. ‘Parrain et marraine: Lionel et Blandine Handfield. Four bien aimer, il faut être pur. Ls Veuillot Annonces classées | nr] Tarif des annonces classées Annonce 1 pouce au moins (en- viron 80 mots): 75 sous pour une publication; 50 sous pour chaque publication. additionnelle. Veuil- lez inclure un bon de poste avec l'annonce que vous désirez faire publier. | FROFESSEURS DEMANDES Le Bureau des Ecoles Séparées d'Ed- monton désire recevoir des applications de professeurs pour l'exercice scolaire commençant en septenrbre 1958. Bonus variant de $100.00 à :$1,000:00 par an- née basé sur l'expérience reçue à l’ex- téricur, Salaire minimum, pour céliba- taire: $2,500.00, maximum : $5,950.00; minimum, personne mariée : $2,925.00; maximum : $6,375.00. Les applications peuvent être faites dès maintenant. Les nominations du personnel enseignant pour l’exercise 1958-1959 commence- rent en février. Veuillez appliquer au- près de M. À. A. O'Brien, surintendant, 9807 - 106ème rue, Edmonton, Alberta, — Téléphone 46474. - Si vous aimez la vente, vous pourrez réaliser $10 et plus par jour. Bons ter- ritoires avec clientèle établie, dans vo- tre entourage. Familex, Dept. 27, 1600 Uélorimier, Montréal. : Jeune fille pour travail général de maison. Semaine de cinq jours. Ecrire à Mme P. Sabourin, 10475-148 rue, ou tél. 884229. Le printemps arrive ! ceux qui sont intéressés peuvent voir les champs maintenant. Fermes à vendre bien situées pour fonder un groupement canadien-fran- çais. Toutes sont des bonnes terres pour culture et élevage. #12 — 484 acres, 225 cultivés, 100 en labour d'été, foin et pâturage abon-- dants, bonne maison, bonne eau, plu- sicurs dépendances, près du nouveau “highway” et “hydro” ….….… 812,584. #32 — 480 acres, 230 de cassés, 60 en labour d'été, 200 en herbe naturel- le, bonne maison, étable et 2 poulaillers. AN snrrnnetneenenerressenenneenee D 20,000. #42.— 480 acres, 320 de cassés, 40 en labour d'été, 40 de bois prêt à casser, 150 en foin artificiel, une bonne ha- bitation avec installation moderne, plus une maison et autres dépendances en- tourées d’un beau brise-vent d’arbres plantés, sur chemin gravelé. $25,000. #52 — (Ranch) 1920 acres tout d’un tenant, 350 cassés, la différence con- site en pâturage ou foin sauvage, bon puits, aussi bonne eau dans les pâtures, maison, poulaillers, garage, étable et “corral, seulement à 7 milles de la sta- tion, chemin de gravier. ……. $22.50 de l'acre, : : Bonnes occasions ! 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Il semble que ce suil une tradition tout à fait établie maintenant que le premier communiant, soit pour l’occasion, placé entre son papa et sa maman. On ne pouvait choi- sir une plus belle journée il me semble que celle où se commémore la belle générosité du Christ: Faites ceci en mémoire de moi” Bonne vacances à tous nos étudiants, spécialement à ceux de l'extérieur, Sou- haitons que l’occasion leur sera don- née de revivre pleinement les douceurs d’une “vraie vie familiale” avec ses belles et même ses mauvaises heures, car c'est ainsi qu'est fait le “normal quotidien”. Liste des premiers communiants: filles: Léora Annett, Lorne Annett, Diana Brault, Gloria Brault, Janice Brennies, Annette Caron, Yvonne Gibeau, judy Mever, Delores Van Brabant Eileen Verbeck; garçons: Normand Boisson- nault, David Kryskow, Randall Pelle- tier, Denis Ricard, Bernard Sabourin, Philippe Turgeon. Ces enfants ont aussi été reçu du. scapulaire du Mont-Carmel. Mgr le curé de Morinville, vicaire général de notre diocèse, séjournera à St-Paul, du 10 avril au 8 mai à cause dé Fabsence à Rome de Mgr notre Evêque. M. le curé Georges Tardif, de la Cathédrale de St-Paul séjournera ici à Morinville le même. Samedi le 5 avril'est décédé dans notre paroisse, M. Pierre Carrière, à l’âge de quatre-vingt deux ans. M. Carrière était le père de Mme Ovide Gosselin, de Morinville. Le service fu- néräire a eu lieu, mardi le 8, à Jous- sard. Nous souhaitons à la famille é- prouvée, nos sincères condoléances. A l'occasion de Pâques, M. et Mme Jacques Rousseau, ont reçu pour le festin pascal, les père et mère de Jac- ques, M. et Mme Ephrem Rousseau, M. et Mme Léo Charest, (Gertrude) et leurs cinq enfants d'Edmonton, M. et Mme Réal Bachand (Pauline) et leurs quatre enfants de Morinville ainsi que Mme Roger Rousseau (Marguerite Kie- ser) et ses quatre enfants de Morin- ville. Les circonstances obligeaient Ro- ger d’être à Vancouver, il n’a donc pas goûté aux douces joies de cctte belle réunion familiale. | BONNYVILLE Comme partout ailleurs le résultat de la dernière élection fut une surprise générale, Une pionnière assez bien connue mourut à l'hôpital d’'Elk point, dernière- ment. Il s’agit de Mme Thurston, na- tive d'Angleterre et depuis longtemps résidente à l'intersection de la route 28 et de l'embranchement vers Bea- con. Elle était surtout connue et appré- ciée pour sa générosité et son beau ca- ractère. Mme Thurston avait transfé- ré plutôt donné gratuitement toute une abondante bibliothèque privée qui est devenue depuis quelques années le noyeau de la bibliothèque de notre ville qui possède maintenant quelques 8,000 volumes anglais et français. Les funérailles ont lieu lundi à l’église pro- tcstante de Rife sous la direction de Memento funeral. Ncus avons joui d’une température superbe pour la semaine sainte. L’as- sistonce fut continuellement très gran- de et les cérémonies très jolies et ‘bien suivies. Le R.P. Léo-E. Durocher, prè- ta main forte à nos bons Pères ainsi que le bon P. Lapointe qui aida aussi considérablement. Le P. Lapointe part aujourd’hui pour une période de 2 mois pour Legal où il remplacera le Rév. Langevin, curé, pour le temps de son voyage à Rome. Il convient de féliciter notre chorale pour la messe de Pâques bien exécutée. Nos félicitations également à un nou- veau chantre, le Dr J.-Paul Bugeaud. LA COREY Les parties de cartes du carême ont été bien intéressantes et bien suivies. Elles fournirent l’occasion à toutes les familles d'y apporter leur collaboration. Les Dames de Ste-Anne en avaient l'or- ganisation générale. Chaque dimanché soir trois ou quatre familles avaient charge du programme complet: partie de cartes avec prix, programme récréa- tif et goûter, En faisant appel à tous et à chacun pour le programme récréa- tif plusieurs talents cachés se décou- vrirent et l’on fut toujours assuré d’une grande variété. Plusieurs auraient voulu que le carême dure plus longtemps... mais pour les parties de cartes seule- ment! Merci spécial aux enfants d’éco- le qui chaque semaine avaient toujours préparé des chants de groupe et un numéro spécial. Merci aussi aux Da- mes de Ste-Anne. Nos sincères sympathies à la famille Paul Gagnon dans les tristes circonstan- ces du décès accidentel de leur neveu de N.-D. de l'Adoré, PQ. L'occasion était propice pour Paul Gagnon de re- tourner visiter les siens. Nous souhai- _tons bon voyage à M. Paul Gagnon. Nos deux collégiens Claude Lajoie et Réjean Gagnon ont passé le congé de Pâques parmi nous. M. Roger Bienvenue est allé passer la tête de Pàques chez ses parents de Végreville. . . Le congé de Pâques est arrivé juste à temps puisque plusieurs chemins é- taient devenus impraticables pour les autobus d'école. Cette semaine nous commençons Îles travaux de réparation de notre salle paroissiale. Nous profitons du temps ur peu moins pressé afin que chacun puisse venir donner son coup de main. SAN T-PAUL Comme toujours, plusieurs ont profité du congé de Pâques pour visiter parents et amis. M. et Mme Svlvain Lefebvre et fa- mille sont ailés à Legal, chez Mme Ré- millard, mère de ‘Mme Lefebvre. Le Dr J.-P. Decosse et Mine Decos- se, accompagnés de ‘Mme Lorraine Du- puis et son fils Bernard, d'Edmonton, ont passé quelques jours chez le Dr et Mme Roland Devosse et famille. M. et Mme Edouard Côté ont eu la visite de leurs enfants: M. et Mme L. Lafrance et famille, de Wainwright, et M. et Mme Steve Kalita et famille, de Namao. M. et Mme Eugène Joly et leurs deux enfants sont revenus de High Prairie, Alberta, où ils ont passé l’hiver à un chantier, C’est le sixième hiver que M. Joly est à l'emploi de cette compa- unie. Sont aussi revenus: MM. Joseph Latranec, Edouard Noel ct Napoléon Tremblay. Notre journal local publiait cette se- maine la nouvelle que le garage La- - france Motors a été vendu et portera à l'avenir le nom de D. & C. Motors. Les acquéreurs sont MM. Raymond Dubrule et Claude Cooper et fils. Il y eut une très belle assistance aux offices de la Semaine Sainte. Le soir de la Vigile Pascale, il y a eu deux baptêmes d'adultes: MM. Terence Pear- son et Alfred Perniak. La chorale No- tre-Dame et sa dévouée directrice mé- ritent nos félicitations pour leur con- tribution aux différents offides, de même que le choeur de jeunes filles qui a préparé une messe magnifique pour le jour de Pâques. | Mercredi dernier Son Exc. Mgr Phi- lippe Lussier, c.ssr., partait pour un voyage en Europe, accompagné de son chancelier, M. l'abbé Louis-R. Dumas. Ils devaient effectuer le trajet par avion tout le long, partant d'Edmonton. Du- rant les trois semainés en Europe, ils visiteront en plus de Rome, Lourdes, Paris et l'Exposition universelle de Bruxelles. ° Mme Gérard Skitch a passé quelques jours dans sa famille — sa première vi- site depuis qu'elle a été admise au sa- patorium Aberhart Memorial d'Edmon- ten en septembre dernier. C'est la groud'mère, Mme W. E. Skitch, qui a soin de Michelle, leur fillette de 2 an£. . M. et Mme Joseph Beaudin, de Van- couver, se sont arrêtés quelques jours à Saint-Paul, chez Mme Aline Beaudry, en route pour l'Est. Ils font Je voyage par automobile. <<< BILLETS À PRIX D'AUBAINE EN VOITURE ORDINAIRE ENTRE LES GARES LOCALES DU CANADIEN NATIONAL Les 15 et 16 avril LIMITE DE RETOUR: 10 JOURS Entre EDMONTON et Aller-retour WINNIPEG ce 8225 cm :SASKATOON se 1820 Vous épargnez $20.50. 8.40 Aubaines semblables dans les deux sens, entre les gares mentionnées et les gares intermédiaires Enfants de 5 ans et moins de 12 ans, moitié prix. _ Pas d'arrêt. Bon en voiture ordinaire seulement. Pour renseignements, Monas LA SURVIVANCE Bravo, grand'mère !... Morrison, Colo:., vient d’atteindre sa centième année. Chaque année, à l'arrivée du printemps, elle se sent rajeunir. Cette photo nous la montre dans une pose qu'elle affectionne particulièrement... — Madame Theresa Baker, de LEGAL Malgré les mauvaises routes et une température plus ou moins agréable de la semaine sainte un grand nombre de paroissiens se sont imposés de grands sacrifices pour assister aux cérémonies. Le dimanclie de Pâques était plus joyeux car le soleil fait apparation. La grand’messe solennelle a été chantée par le RP. Douziech, o.m.i., du Collè- ge St-Jean, assisté de M. le curé, et de Claude Préfontaine, séminariste, pen- dant que Georges Méssier dirigeait les cérémonies. Les membres du choeur de chant qui avaient eu bien du mérite à venir aux pratiques à cause des mau- “ises routes, ont réussi à leur messe en parties. merveille Etait de passage au presbytère à la fin de la semaine dernière le R.P. Bou- chard, o.m.i., économe du Collège No- tre-Dame de la Paix, en visite chez sa mère Mme Jéan Mevsembourg, tuellement hospitalisée à Westlock. ac- Nous avons baptisé, dimanche le 6 avril, ÆElizabeth-Marie-Odette Lusson, fille nouveau-née de M. et Mme Henri Lusson, Le parrain et la marraine é- taient M. et Mme Augustin Coursaux, d'Edmonton: Nos sincères félicitations aux heureux parents. M. le curé qui doit partir dimanche prôchain pour l'Europe, souhaite d’a- vence la bienvenue à son remplaçant M. l'abbé Lapointe, de Bonnyville, ain- si qu’à l'assistant dominical qui viendra du Collège St-Jean, et les remercie d'avance pour tous les services qu'ils rendront à la paroisse pendant son ab- sence de deux mois. Je fais aussi mes adieux à mes bons paroissiens leur de- mandant de prier pour le succès de ce grand voyage. L'abbé Guy Carrière était de passage chez ses parents, M. et Mme Léo Car- rière pour la fête de Pâques. Pendant la messe de l’Institution de l'Eucharistie, le soir du jeudi saint, 38 petits enfants des grades 1 faisaient leur première communion, et recevaient aussi les cinq scapulaires, après la mes- se. Nous les félicitons ainsi que leurs parents et maîtresses qui les ont si bien préparés à ce grand jour. PICARDUILLE Mercredi dernier le 26 mars, avait lieu la réunion de l'Action rurale chez M. A.-C. St-Louis. Nous avions le bon- hcur d’avoir avec nous Mlle Françoise Fortin, secrétaire diocésaine, qui nous expliqua l'agenda de la réunion d'équip- pe qui pourrait être suivi afin de tou- cher tous les points. Elle expliqua aus- si le sens d’Agir et de Voir, le travail à réeliser et la concrétisation de nos étu- des. Nous remercions Mlle Fortin de ses paroles encourageantes; elle sera toujours la bienvenue parmi nous. FH y avait bonne assistance, ce qui porta une discussion sur lopportunité de faire deux ou trois équipes. Une tren- taine de familles se -sont abonnées au bulletin ce qui promet déjà beaucoup. La prochaine réunion aura lieu mar- di soir à 8 heures chez Mme E. Racine. Tous sont bienvenus. Il y à encore de la place pour de nouveaux membres, Il y eut une belle cérémonie religieu- se dimanche dernier, à l’occasion du 2ème dimanche de la Passion. La pro- cessession se fit à lextérieur de lé- glisé ce qui était é@fiant. M. le Curé donna l'heure des cérémonies de la Semaine Sainte et nous exhorta à faire un effort spécial. dans la dernière se- maine du carême afin de profiter de toutes les indulgences et mérites que nous pouvons gagner au cours de ces saints jours afin d’amasser un plus gros trésor pour l'éternité. Hier 30 mars, avait lieu la dernière partie de cartes et de bingo de l’année sous le patronnage de la partie ouest de la paroisse. Malgré le mouvais état des chemins il y’avait bonne assistance et on peut dire que la soirée fut un succès. ° Nous avons eu quelque chose de nouveau. Nous avions un distingué vi- siteur du Studio Ste-Bernadette qui aumonçait les chansons que nos plus jeunes chantaient pendant que les plus vieux jouaient aux cartes. On se deman- dait si on devait lâcher les cartes et aller écouter le programme qui se dé- roulait en avant et semblait très inté- ressant à voir les petits s'amuser. Nous allons manquer nos belles soi- rées familiales durant la prochaine sai- son, mais on se reprendra l'hiver pro- Ils sont la santé même! e 2 a Up, # FEEDS DHCENTRATES | en 30 LS ET ile MORT AU NOURRITURE À POUSSINS Vous obtiendrez de meilleurs profits en utilisant les nourritures MONEY MAKER... parce qu’elles nourissent les jeunes oiseaux à tous les stages de leur croissance... encoura- gent la santé et ainsi obtiennent la pesanteur voulu plus rapidement... et aident les poulettes .i à pondre plus tôt. |: Commandez les nourritures MONEY MAKER maintenant en miettes ou en moulée. CALGARY Les grands jours de la Semaine Sain- te prirent fin par la Résurrection en ce grand jour de Pâques de l'Homme Dieu. et pour réhausser ces jours de tristesse ct joie le R.P. Tourigny, de St-Albert, a accepté de venir nous entretenir de ces grands mystères qui se renouvellent chaque année. Ses bonnes paroles nous réchauffent et nous font entrevoir un coin du paradis où nous aspirons tous habiter quand l'heure sonnera. Nous remercions bien le R.P. Tourigny de ses bons conseils et directions. Nous te- nons aussi à remercier notre bon curé, le R.P. Trudeau qui nous a favo- risés de la sorte. Bonne assistance à tone les offices et nous saurons profi- ter, j'en suis sûr, des sages conseils énoncés. Le 20 avril les Dames de Ste-Famille nous convient à un souper “Pot Luck Supper”. On nous servira à partir de 5 pan. et tant qu’il y aura des gourmets désirant goûter de tous les mets connus et inconnus. Venez donc en grand nom- bre vôus renseigner sur la véracità de l'appel fait. Au Club Français. Toujours au Club Français, un grand souper annuel où nous pourrons nous régaler comme par le passé. Date à ne pas oublier, samedi le 12 avril. On ser- vira à 6h.30 p.m. et tout ménage fait, on commencera la sauterie avec orches- tre. Venez donc en grand nombre sans oublier vos snis qui seront les bienve- nus. M. Adrien Caron de la 11ème ave- nuc ouest se remta lentement de son accident survenu il y a bien deux mois quand son frère Donat à dû aplipquer jes freins soudainement pour éviter un accident, Tous, nous lui souhaitons prompt rétablissement. M. Alfred Boucher, de la 18ème ave- nue ouest se promène quelquefois et j" va toujours à Pincher Creek. Je ne sais ce qui l’attire I. Ah! ouit il a des prrents par en bas. 11 parait qu'il est revenu pour 1 Semaine Sainte. Désespéré, je le suis, c’est moi, vo- tre correspondant qui vous parle, par Ja voie de “La Survivance”. Venez donc à mon secours en me faisant con- naître vos allées et venues, vos visites et vos visiteurs, afin de faciliter ma tâche. Est-ce trop demander? Télépho- nez à AM 27068. M. Jean Jacques Rousseau et Mme Rousseau nous sont revenus d'un voya- we en Californie. Ils ont tout juste évi- té de se faire noyer. Qui voudra aller dans ce pays à l'avenir. Nos étudiants et étudiantes nous ar- rivent toujours pour les grandes fêtes de l’année, Mentionnons les Demoisel- lc Rousseau et Simonin et MM. Flot- kin, Caron et Boutet. . M. et Mine Raoul Ranger, de Cole- ville, Sask. rendent visite présentement à Jeu fils, M. Ranger de la 25ème rue sud-ouest, Ils revenaient d’un voyage en Californie. A leur passage ici, ils en ont profité pour renouveler les ’an- ciennes amitiés de la famille Labros- se qu'ils connaissaient depuis 1904 et plu. tard en 1915. M. Ranger possède plusieurs terrains à Coleville où il Fait la cilture du blé sur une grande échel- chain. On peut dire que toute la pa- roisse coopère en rendant ces soirées des plus amusantes et intéressantes. Les Dames de Ste-Anne de Ia pa- rüisse distribueront gratuitement des images de la Bonne Ste-Anne qui ont touché à la relique, à toute la paroisse er l'honneur du tricentenaire de Ste- Anne-de-Beaupré. du Canada. Mes sincères remerciements Les élections sont du passé et je désire exprimer personnellement mon appréciation envers tous ceux qui ont voté pour moi. À Ottawa, je ferai tout en mon pouvoir pour aider mon comté et pour le bien général Mes sincères remerciements à tous mes amis et aides et à tous ceux qui d’une façon ou d’une autre ont fait de cette élection un si grand succès. Sincèrement Marcel Lambert Insérée par lAss. prog.. cons.” d'Edmonton-Ouest. ses CUMSLASULLLLASARUATREUALREABLREAUEELARRERASERSEUR ES Page 5 Ein ET PSSLLSSASIEÉSLLSÉÉSITIE SERV J.C. Fontaine Entrepreneur de funérailles Embaumeur Jicencié Service d'Ambulance Monuments — Fleurs Salon Funéraire Memento Tél 16 — Casier postal 275 Bonnyville — Alberta Notre motto: Dignité et Service ARR EURARSRERRELES EN E RM L PULLS EERERESEIEEEEARARR EE ALARM RETARARSREARGEUERARRERLESLERS ALLER LERERELRERAULERERAUVEALESESU n # FERD NADON , BIJOUTIER , # REPARATION DE MONTRES 3 ET BOJOUX , ; En face de la “Bay” À s 10115 - 102e rue Edmonton $ LEVEL ERERESARTERERRÉRER a ———————— ——————— ———"— _—_—— Pringle garantit 95% de vie sur des poulecttes Leghorm H et N “Nick Chick” durant les 3 première semai- nes si elles sont élevées sous des conditions normales. Nick Chicks ponderont dès l’âge de 44 à 5 mois et rapporteront plus de profits que toute autre race actuel- lement sur le marché. 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Paul est né à Eggs Lake. Il est le fils de Laurent L'Heureux et ax demeuré ici jusqu'à 2 ans passés. Nous souhaitons aux futurs époux tout le bonheur possible. Presque tous les fermiers qui ont travaillé en dehors pour l'hiver sont revenus chez eux. Il y avait Ernest Peré, Edmond Girard et P. Pszysiezny qui ont travaillé à Whitecourt, Mike Ps£ysiezny, a Drayton Valley, Jos. L'Heureux et Edouard L'Heureux qui ont travaillé pour des compagnies d’hui- le. Oscar et Alphonse Duperron tra- véillaient dans un camp à bois. Les chemins sont impassables. La. van de Arthur Girard s'est embourbée et il a fallu 8 tracteurs pour la sortir. Il faudrait du soleil et du vent pour faire sécher les chemins. Edmonton-Ouest Fage 6 L'influence grandissante des Acadiens aux Maritimes est un frappant exemple Moncton, au Nouveau-Brunswick, n’a point de problème d'intégration racia- le: Les: cadiens d’origine, et les citoy- ‘ens"de langue” anglaise y vivent dans ‘l'harmonie. Pourtant, il y a une vingtai- ne d'années encore, on y remarquait de la méfiance et même un peu .d'a- mertume. Aujourd'hui, c'est l'harmonie sané ombre. Nombre d'impondérables ont contri- bué à cette harmonie grandissante. Le facteur principal, cependant, semble être le taux de natalité chez les Aca- diens qui donne à la population de langue française une influence grandis- sante en affaires, en politique et en culture. Peut-être aussi est-ce à cause de la facilité avec laquelle les Aca- dicns parlent l'anglais aussi bien que leur langue alors qu'un nombre gran- dissant de citoyens de langue anglaise teutent au moins amicalement d’appren- dre le français. EXPANSION DOMICILIAIRE La guerre à favorisé la fusion des deux groupes ethniques. Ainsi, à Monc- ton cet important centre ferroviaire du Nouveau-Brunswick sur les rives de la rivière Petitcodiac, a vu sa population se mêler plus intimement à cause de l'expansion domiciliaire qui a envahi les banlieues principalement acadien- nes jusque là. La majorité anglo-saxonne a accep- té les tenaces Acadiens, descendants des pionniers de la Nouvelle-Ecosse, dans la vie communale. D'ailleurs, le” nombre des Acadiens a grandi considé- rablement depuis le Grand Dérange- ment de 1755 alors que 6,000 à 10,000 d'entre eux furent exilés par les Bri- tanniques. Des centaines des exilés revinrent par la suite en Nouvelle-Ecosse. Aujour- d'hui, on compte quelque 270,000 A- diens dans les Maritimes, dont 192,- OU0 au Nouveau-Brunswick. Il y en a auelque 62,000 en Nouvelle Ecosse et 16,000 dans l’Ile du Prince-Edouard. “Nos Acadiens ont acquis le sens de la collectivité”, déclare M. Emery Le- blanc, rédacteur en chef du seul quo- tidien français de la province, l’Evan- géline. Pour l'évêque de Moncton Mgr Nor- bert Robichaud, la croissance du peu- ple acadien a un’sens bien particulier. OPTIMISME Humainement parlant, dit-il, les “A- cudiens ne devraient plus exister”. Ce- pendant, “non seulement ils sont très vivants aujourd’hui, mais ils débordent de vitalité et envisagent l’avenir avec un optimisme justifié.” M. W, T. Flemington, président de l'université de langue anglaise Mount Allison, à Sackville, déclare que les Acadiens ont “capté l'intérêt de nous tous” Dans les affaires spirituelles, dans les affaires d'Etat, dans l’indus- trie, dans les professions, “ils apportent une contribution remarquable.” Le maire M. M. Baig, de Moncton, affirme: “Les Acadiens forment un fac- teur vital de notre économie”. Souli- gnant sa pensée d'un geste de la main, il ajoute: “Promenez-vous dans la ville, voyez leurs écoles, leurs. collèges, leurs églises et jugez-en par vous-même.” À L'ECOLE Dans les comtés provinciaux de Glou- cester, Madawaska et Kent, un nombre grandissant de citoyens a comme lan- gue maternelle le français. Toutefois, dans l'Ile du Prince-Edouard et en Nouvelle-Ecosse, les Acadiens sont é- parpillés. Privés d'écoles franaçises, isolés de l'influence française, ils pen- chent de plus en plus vers l'élément ”. Nos Programmes Samedi Lundi au vendredi 6.45—Bonjour 6.50—-Prière du matin 7.00-—René Lévesque 7.05—-Radio-Pyjamas 6.50—Prière 7.80—Nouvelles 7.30—-Nouvelles 7.35—Radio-Pyjamas 7.35—Prog Girouxville 8.00—Nouvelles 8.00—Nouvelles 8.10—Nouv. sportives 8.15—-Radio-Pyjamas $.00—-Nouvelles 9.05——Entre 2 chansons 9.25-—Avec Simone 9.80—Fémina ; 10.00—-Nouvelles 9.45—Int. musica S Le de 950-_Nouvelles 10.05—Côté cour, c. jardin 10.00—Jeunesse dorée 10.15—L'ami Pierre 40.30—Pous vs mesdames 11.00—Palmares chanson 11.80—Réveil rural 11.45—-Le journal agricole 12.00—Nouvelles 12.10-——Nouv. sportives 12.15—Musique en dinant 1.00—Impromptu 2,00—Ranch 680 3.00—Cav. des ondes 8.45—Radio-S.-Ceeur 4.00—Nouvelles R.-C. 4.10—-Int. musical 4.15—Moi jmen fous 2.00—Ranch 6.45—Bonjour 7.00—-Nouvelles 7.05—Prog. de Falher 8.10—-Nouv. sportives 8.15—Prog. de St-Paul 9.00--Nouvelles 9.05—Prog Morinville 9.30—Le Maraudeur 10.30--Tante Lucille 11.00-Prog. Bonnyville 12.00—-Nouvelles 10.45—Je vous ai tant aîimé|12,15-—Musique en dinant 1.00—Impromptu 680 k.c. Dimanche 8.50—Bonjour 8.55—Nouvelles 9.00—Préd. carême 10,00-—Cavalcade 10.304 d’h. de Ste-Anne 10.45—Perspectives inter. 11.00—Messe dominicale 12.00—Musique légère 12.15—Nouvelles 12.25—-Nouvelles sportives 12.80—Prog italien L.O0—Prog juif 1.80—Heure de l'opéra 4.00—-Nouvelles de R.-C. 4.05—Orchestre du jour 4.30—H. Rosaire polonais 5.30—Petites symphonies 6.00—Match intercité 6.30—Radio-Marie 6.45—Relève albertaine 7.00—EÆErmission spéciale 8.00—Nouvelles 8.15—Revue sportive 8.30-—Sons et parfums du matin 680 8.00—Opérette du sam. 9.00—ÆProg. allemand 4.00—Nouvelles de R.-C.| 9.30—Prog. ukrainien 4.10—Intermède mus, 4.15—Peuplades du Nord 4.830—Heur cath. en Cri 11.80—Fin du jour 5.00—Inter. musicale 5.30—Message de l’Im. 5.45—Collégiale 6.00—Nouvelles, sports 10.00-—Nouvelles et sport 10.15—-Sans passeport 11.00—Adagio 12.00—Nouvelles et sports 12.05—Recueillement 12.10——Fin des émissions Horaire des nor français de la population. Dès 1887, Moncton était le centre de l’activité acadienne. C'est là qu’on trouve aujourd’hui l’agglomérâtion la plus importante de ce peuple. C'est pour cette raison que M. Valentin Lan-, . dry y déménagea son journal “L'Evan- géline”, qui était alors établi à Wey- mouth en Nouvelle-Ecosse. DEMENAGEMENT v- Pour des raisons analogues, le quar- tier général de la puissante Société l'Assomption déménageait de Fritch- burg, au Massachusetts, à Moncton, au Nouveau-Brunswick en 1918. M. Leblanc, qui étudie l’histoire acadienne en guise de passe-temps croit que l'unité anglo-française le français. Plus de 150 adultes de langue anglai- se suivent des cours de français le soir à Moncton. De grands Acadiens ont contribué grandement à la résurrection de leur peuple. M. Aubin Arsenault a été pre- mier ministre de l'Ile du Prince-Edou- ard, plus tard, il devint juge à la Cour suprême, Mgr François-Marcel Richard construisit 15 églises dans le comté de Kent, au Noüveau-Brunswick, et fonda plusieurs villages. LA POLITIQUE Dans le domaine politique, les Aca- diens ont fait de lents mais solides gains. On compte 18 députés de langue française à la Législature du Nouveau- Erunswick qui compte 52 députés. Jus-_ qu’à 1952, jamais un mot de français n'était prononcé dans cette Chambre. Aujourd'hui, à l'occasion des déclara- tions seront faites en français. Même le premier ministre Flemming étudie cette langue. Les Acadiens possèdent plusieurs col- lèges et des universités: l’université St- Joseph de Moncton et celle de Mem- ramcook: le ‘collège St-Louis d’Ed- mundston, au Nouveau-Brunswick; le collège Ste-Anne, à Church Point, en Nouvelle-Ecosse, et le couvent Notre- Dame d’Acadie pour filles, à Monc- ton. La Société l'Assomption joue un rôle- clé dans la survivance acadienne. Cet-- te Société offre de l’assurance-vie aux Acadiens, des bourses d’études à leurs cntants et des assurances-maladie. Elle compte 72,816 membres, un capital de S1R,000,000 et a fait l'an dernier un chiffre d'affaires de $80,000.000. FORCE ET COOPERATION Il prédit que les Acadiens continue- ront de prospérer “parce que nous a- vons maintenant la force économique, lorganisation et la4finance”. Il croit que le Nouveau-Brunswick devrait é- ire cité en exempleà tout le Canada “pour montrer ce que deux peuples travaillant à l'unisson peuvent accom- plir… parce nous avons une popula- tion bilingue, biculturelle typique”. Le mouvement coopératif a égale- ment eu un effet profond sur l’écono- mic acadienre. Quarante-cinq pour cent des pêcheurs commerciaux des Maritimes sont Acadiens. Fortement appuyés par des unions coopératives, leur industrie rapporte plus de $38.- 000,000 par année. Quarante-cinq pour cent des memibres des sociétés agrico- les du Nouveau-Brunswick sont des vultivateurs acadiens. Les anciens Acadiens, rentrant dans leur patrie après l'exil, étaient pauvres. Jis n'avaient point d'école, point d'’ins- truction religieuse, point de prêtre. Se- lon un écrivain, “ils vivaient une exis- tence si misérable -que leur race sem- blait destinée à l’extinction”. _ LA SURVIVANCE Aventure unique d’un scout. — Richard Chappell a passé tout l'an dernier à l'Antartique où . Mercredi le 9 avril 1958 A il a accompagné le Dr Paul Siple, chef de l’expédition scientifique au Pôle Sud. Chappell a été choisi parmi trois millions de scouts américains. Club de la Radio 1958 M. J.-A. Lambert, 10228-112e rue, Edmonton M. et Mme Emile Therrien, 10215- 115e rue, Edmonton M. et Mme André Morin, 9908-112e rue, Edmonton M. Charles Lafrance, St-Paul M. W. Girard, 9252-1104 ave, Ed- monton Dames de Ste-Anne, St-Edouard M. et Mme Noel Pelchat, St-Ed- ouard Le chapelet à CHFA AVRIL 1958 10. Les familles R. Lamothe et C. Szaszkiechewicz, de Bonnyville La famille de M. et Mme Gau- dias Blanchette, de Vimy La famille de M. et Mme Fred Beliveau, de St-Paul La paroisse Ste-Anne de Falher Le Conseil Thérien des Cheva- liers de Colomb de Bonnyville La famille de M. et Mme Al- phonse Brousseau, de.St-Vincent Le Sous-Conseil des Chevaliers” de Colomb de Beaumont Les familles L. Gareau, H. Rin- guette et A. Ouellette, de Bon- nyville : Les Chevaliers de Colomb de la Paroisse d'Eaglesham Les familles Ernest Despins et Lawrence Doyle de Falher 22, Les familles Vallée et Frères et R. Mann, de Bonnyville La famille de M. et Mme J.-A. Metivier, de St-Paul Rév. Centre Mme E. Lacombe, Bonnyville André-M. Desjardins, Grand Mme Albertine Tétrean, Végreville Mme Mary Trudel, Eaglesham Mme Thomas Lessard, Eaglesham M. Aimé Gosselin, Guy Mme François Boucher, Jean-Côté Mme F. Langlois, Girouxville ‘Mme Arthur Labbé, McLennan Kelève Albertaine, Donnelly Mme M. Beauchamp, Donnelly M. A. Quirion, Joussard M, Sébastien Jasmin, Guy M. Alcide Caron, McLennan RR. SS. de Ste-Chrétienne, Fox Lake Reserve RP. J.-P. Vantroys, Red River h M. Paul Lavoie, St-Isidore Mme Eulalie Viel, Mallaig Mme Elnire L. Boisvert, Bonnyville M. Patrick Lefebvre, Eldorado, Sask. Dr Lou-A. Arès, 6-7, Merrick Bldg., Edmonton Dames de Ste-Anne, St-Paul Mile Albertine Socquet, St-Paul M. Joseph Socquet, St-Paul M. et Mme Raymond Robert, 9907- 112e rue, Edmonton M. Joseph Handfield, 12948-69e rue, Edmonton M. et Mme Louis Boucher, St-Ed- ouard M. B.-J. Gagnon, 14312-86e ave, Edmonton - | Mme Louisa-E. Gérard, Jack Fish Lake M. Henri Hétu, Bonnyville Mlle Yvonne Pomerleau, 10138-112e rue, Edmonton Mme Alfrédine Dubrule, 11206-100e ave, Edmonton o.m.i., Little M. Arthur Parent M. et Mme A. Clermont, 13218-121e rue, Edmonton Mme Louis Bourassa, 4811-115e ave, Beverly M. Henrt Bérubé, St-Albert M. Emile Belzil, St-Paul Comité local de la Relève Albertaine,' Falher M. Joseph Dion, Spirit River Jules Van Brabant, St-Paul M. et Mme John Parker, Jean-Côté monton-nord Cold Lake M. Gaudias Tardif, Mallaig M. Amable Lapierre, St-Paul M. Hermen Desilets, Dirleton. Total à date: $2,840.50 M. N.-C. Potvin, 5926-131e ave, Ed- M. et Mme Alexandre Lefebvre, REA ARRET Dans ‘La Boîte aux Surprises" les jeunes auditeurs de CHFA trouveront du lundi au vendredi PALM DAIRIES LTD. ses produits de qualité et | UNE MONTRE qui sera gagnée chaque vendredi HUNTER'S MANUFACTURING CO. et les délicieuses , Hunter’s Potato Chips qui vous apportera chaque vendredi un prix de 10 dollars où un prix de consolation de 2 dollars AUX ECOUTES LES JEUNES! ET BONNE CHANCE! C.H.F.A. “La Voix Française de l'Alberta” 680 KILOCYCLES 5,000 WATTS 5.15— Boîte aux surprises ” : pi émissions spéciales . Les premiers Acadiens rentrant d’exil 94. Les Dames de Ste-Anne de la 5,45—An jour le jour She Ti-Pit oi s'établirent dans la vallée Memram- paroisse de Fort-Kent 6.00— Nouvelles, sports 6.45—Le Chapelet Fr cook, près de Moncton. Cette vallée 25. La famille de: M. et Mme Dr G.15—En direction de...| 7.00—Chronique Can. SV are allait a le DÉRREE de l éduca- Lefebvre, d’Edmonton 8.30—Hom. et son péché| 7.30—Kiosque à chansons Mardi tion secondaire dans cette région. 26. Les Chevalier de Colomb, pa- 8.45—Le Chapelet 8.00—Nouvelles + 30-R Ne | Le R.P. Robert Lavoie, recteur de ” roisse-cathédrale de McLennan 7.00—Clinique du coeurl 8.10—Soliste invité $ NAS 1072 ns l'université St-Joseph, fondée en 1864, 28. Les familles Mlle Blanche Du- 1.15—Vie quotidienne | 8.30—Club 4 As A RE en mas et Lorraine Anctil, de Fal- _8.00—Nouvelles, et com. 9.00—Prog. Allemand "a Mercredi maintenant que jamais dans le passé.” her 9.00—Prog allemand 9.80-—Prog. Ukrainien : . de Joseph Dupuis 29. Les Canadiens français de la e 9.80—Prog. ukrainien 10.00—Nouvelles SAN NALNME Ta HIT | paroisse St-François, Edmonton 10.00——Nouvelles 10.05—Mus. sans passeport Jeudi I! est plus honteux de se méfier de 30. La famille de M. et Mme Paul 10.05—Mus. sans passeport|11.00—Nouvelles et sports] 7.30—Tour de valse ses amis que d’en être trompé. Lavoie, de Ficardville. 11.00—Adagio 11.05—Adagio 8.30—Musique de ballet La Rochefoucauld 11.80--La fin du jour 11.30—Fin du jour Vendredi LAS SSS N »“ ELLE NQENUVLEURERÉRRRARRERRR ARLES REURERRERGELEARREULERRELREARQEARERESIAUY 12.00——Nouvelles et sports|12.00—Nouvelles et sports] 7.30—Chasse à l'inconnu 12.05—Recueillement 12.05—Recueillement 8.30-—Chanson canadienne ru -e TE ___p 12.10—Fin des émissi 2. i émissi 15 î ” Cedul d het Li F in des émissions (12 10—F'in des émissions [10.13-—Affaires de 2 ME e U e | es e ral es ermees UE à Etoile du Nord, Saint-Albert . MONTREAL-PARIS-MONTREAL Les retraites sont de 2 jours, commençant à 7.80 et ‘480: N 2 | L LM2 | C'est avec une humilité profonde que nous offrons nos sincères remerciements à la population de l'Alberta pour nous avoir élu à la Chambre des Communes à Ottawa. du vendredi au dimanche. - ., Dames (avril 25-27) Mme W. Z. Hirst, 9917 - 162 rue — tél. 894372 Mme E. Gaumont, 10850 - 96 rue — tél. 43608 oc Mai 13 au. 15 : Elèves du Couvent de Morinville Pour renseignements supplémentaires, s'adresser à Rév. P. Directeur, Etoile du Nord, St-Albert, Tél. 50 Conscients de nos devoirs nous y travaillerons avec 0 n C] # $ 0] ] Ü 0] $ P: ' 0 , 0] , ' ' L] ' (] ; ' 1 #. 0] , 4 1 ' ] , ' , $ ' $ ' n ' , n , ' / , , ; finissant à 7h. p.m., du mardi au jeudi et ; , 4 É , | , seulement A , , ' $ , , , , , , , ' , ' , , ' n , n ' , , ' , y ' $ / 1 ' ' ' ' $ ' ' ' ' diligence dans votre intérêt et celui du Canada tout entier. Nos ‘remerciements spéciaux à ceux qui nous ont aidés durant ia 4 ED 7e . # | ù Campagne et à tous ceux qui ont si généreusement donné de leur temps en notre faveur et ont ainsi aidé à remporter la victoire. \ La semaine à Radio Sacre-Coeur (Semaine du 14 au 19 avril 1958) .LUNDE et MARDI: E. Gagnon, si. (L) “Le missel” — (M) “Le kyrie” Chant (L) F.LC., Pointe-du-Lac — (M) C.S.V,, Berthiérville Marcel Lambert — Edmonton-Ouest Terry Nugent _ Edmonton-Strathcona 4 | William Skoreyko — Edmonton-Est + * ; en CLASSE ECONOMIQUE | Fe À MERCREDI: R. Watier, s.j. Commentaire d'une chanson du P. Duval 5 + 7» “Par la main Jed Baldwin — Rivière-la-Paix de Jack Bigg e Athabasca | Frank Fane — Végreville | Dr. Hugh Horner — Jasper-Edson . AI R [a RAN C E JEUDI H. Béchard,. sj, “Kateri Tekakwitha” Jin Speakman — Wetaskiwin ; | | Chant: Iroquois, Caughnawaga: Le plus grand réseau du monde ' | . Consulter votre agent de voyages, de chemin de fer ou le Bureau d'Air Fronce le plus proche. 1020 rue Ste-Catherine ouest, Montréal--UN. 6-7643 Board of Trade Bldg., 11 rue Adelaide ouest, Toronto, EM. 4-010L Burrard Bldg., 1018 rue Georgia ouest, Vancouver MUTUAL 1-4151 N26F | _ Cliff Smallwood — Battle River-Camrose VENDREDI: R. Grisé, s.j. “Communion des enfants” . ne | | Chant: Par. N.-D. de la Garde, Québec. Edmonton CHFA 630 345 pm. Insérée par Ass. prog. cons. de f'Alberta-Noïd # # # # y # , LU , # $ , $ $ , y, ’ $ , , , 0 , , # 4 ’ $ # # $ , , $ , # , $ # $ s # , ’ $ # , # # , , , LA , # , y # , , $ , # , $ s # , , y , , , , # $ , # $ , # $ 4 , , $ , 0 8 ’ # 4 4 , 4 0 , , , # y s L 0 , # éme « LASER IEERELERARR # $ , 9 , , , , , # + 2ALLSEAESER ; è : : SEINRÉSÉLLERALERRALERAATERAULSREALARARAARABANSELE 4 | | Mercredi le 9 avril 1958 Le jour où la mort n'a pas voulu de moi Il était sur le pont d'un navire à Halifax quand se produisit la plus grande explosion de l'histoire ue par Sidney J. Perkins : C'était le 6 décembre 1917, d'après le calendrier, mais on avait peine à se croire en hiver. Le soleil baignait de tiédeur les cargos, navires-citernes et bâtiments de guerre rassemblés dans les eaux calmes de la baie de Halifax; et les montagnes de la Nouvelle-Ecos- se qui s’élevaient en pente douce de- puis le rivage étaient d’un vert inha- hituel en pareille saison. Au large, dans l'Atlantique, des sous-marins al- lemands rôdaient. Des navires luttaient pour leur existence en mer du Nord et des hommes tombaient sur les champs de bataille de France. Mais ici, dans Je goulet qui relie le port de Halifax au bassin Bedford, la guerre avait quelque chose de presque irréel. Nous n'avions qu'un ennemi, et c'était l’en- nul, J'avais 28 ans, et j'étais cadet de la marine sur le croiseur-école canadien Niobé. Je pelletais du charbon dans la cale quand, vers 9 heures du matin, George Robinson, mon meïlleur ami à bord, me héla: —Viens voir, Sidney. Il y'a deux bateaux qui viennent de se rentrer dedans ! Je grimpai vivement à l’échel et re- gardai dans la direction que m'indi- queit George. Ce n'était pas une col- lision particuligement spectaculaire. Un vapeur des secours à la Belgique, l'Ima, avait mordu dans la cale avant du Mont-Blanc, un cargo français lour- dement chargés. Les deux navires s’é- taient heurtés à petite vitesse, et les dégâts semblaient minimes. Nous en- tendions les cloches tinter à bord du Mont-Blanc — c'était le commandant qui alertait la chambre des machines — et nous pouvions remarquer que des bidons de métal, du genre de ceux qui contiennent de l'huile à machine ov de la benzine, étaient empilés sur le pont. Soudain, une mince flamme bleue jaillit d’un de ces bidons. Nous n’étions qu'à environ 250 verges du navire fran- çais, et j'allai rapidement vers l'avant pour mieux voir. Sur le pont du Mont- Blanc, des hommes s'étaient précipités sur les extincteurs, mais da flamme pa- raissait sauter d’un bidon à l’autre. Des langues de feu bleue et blanches s'éle- vérent bientôt du gaillard d'avant. Méme pour un novice de mon espè- ce, il semblait qu'à cette phase l’in- cendit pouvait encore être maitrisé. Nous n’en fûmes qué plus stupéfaits de voir l'équipage larguer les canots de sauvetage et s'éloigner du navire, Des marins ramaient avec l'énergie du . désespoir; d’autres agitaient les bras comme pour attirer l'attention et cri- aient en français. Le croiseur britan- nique Highflyer mit à la mer une em- barcation, qui se dirigea vers le bâti. ment en flammes. Je courus à la proue du Niobé, de sorte que je me trouvai plus près du foyer d’incendit que n'importe qui à bord. Les flammes montaient toujours, commençaient à menacer la passerelle, et je fus frappé de leurs couleurs chan- geantes: elles passaient d’un blanc in- tense au ibleu soutenu, puis à un rouge cramoisi qui effaçait toutes les autres teintes. Brusquement, cela cessa d’être un spectacle, un incident distrayant dans une journée ennuyante: je com- pris que le petit Mont-Blanc pourrait bien être la proie d’une tragédie. Maintenant, des hommes sautaient à la mer et nageaient avec une énergie farouche. Le navire entier semblait cmbrasé; ?’£iormes paquets de lourde fumée noire passaient au-dessus de nous, En dehors du furieux crépitement de l'incendit, un calme étrange régnait dans le port. Seuls se déplaçaient quelques petits bâtiments. Un remorqueur avait réussi à passer un filin à la poupe du na- vire sinistré et le tirait lentement dans le chenal, tandis que trois ou quatre bateaux-pompes arrosaient le braisier. Les “cols-bleus” du HMS Highflyer étaient montés à ‘bord par l'échelle de corde que l'équipage avait laissé en abandonnant le navire, mais la fumée les dissimulait complètement. Je jetai un coup d’oeil au rivage: les quais étaient noirs de spectateurs at- tentifs. Je me retournai vers le Mont- Blanc — et juste à ce moment, dans un éclair terrifiant, ce fut la fin du monde. L’équipage du navire condamné et les autorités du port étaient seuls à savoir que 8,000 tonnes de trinitroto- luéne (TNT) et 2,300 tonnes d'acide La joyeuse ménagérie (par Walt Disney) Hé, toi, je défie de donner un coup de frein. HIIREDT Notez bien: Tous les ingré- dients doivent à température de la pièce. Mesurez dans un bol 8 c. à table shortening Tamisez deux fois ensemble, puis une fois sur le shortening: ” 2 tasses farine à pâtisserie ‘famisée une Fois OU 1%% tasse Farine .tout-usage flamisée une fois À . 2 c. à thé Poudre à Pâte. “Magie” Pa c. à thé soda à pâte "Va ce. à thé sel 1% tasse sucre granulé être à la bien incorporer: ses F3 Re mûres Ya tasse lait medium, Ajoutez A | | S D | Ajoutez en brossant pour 1 tasse purée de bananes puis battez 300 coups, ou 2 minutes à la main ou avec le molaxeur électrique à vitesse 1c. à thé vanille -— 2 oeufs non battus et battez 150 coups, ou 1 min. picrique, sous les ponts d'acier du Mont-Blanc, attendaient Ja mortelle caresse des flammes. La terrible combi- naison des gaz, du TNT et du feu avait produit Ja plus formidable explosion jamais enregistrée et dont la violence ne devait pas être surpassée avant l'in- vention de la bombe atomique. Pendant la fraction de seconde qui précéda ma chute brutale sur le pont, l'éclair qui je vis était incroyablement brillant: une colonne de gaz enflam- més jaillit du Mont-Blanc à 300 pieds de hauteur. Puis vint le souffle de la déflagration, qui envoya mon crâne donner sur les grosses chaînes d’ancre du Niobé. Allongé sur le pont et à de- mi assommé, je sentis le croiseur soule- vé comme par une main géante, Une sorte de raz de! marée le précipita sur la jetée de bois à laquelle il était anarré et qu'il réduisit en miettes. La détonation se répercuta sur les collines du littoral et nous revint com- me un roulement de tonnerre prolongé. Tout “sonné” et hébété que j'étais, il me restait assez de connaissance pour me rendre compte du danger. La co- que d'acier du Mont-Blanc avait été déchiquetée; des rivets et des bouts de tôle dentelés et chauffés à blanc, re- tombaient en pluie sur le pont ou s’en- fonçaient dans l’eau en siflant: (J'ap- pris par la suite qu'un fragment de ‘l'ancre du Mont-Blanc, pesant une de- mu-tonne, avait été retrouvé à trois milles à l’intérieur des terres). Je me trainai jusqu’à l'abri relatif qu'offrait la passerelle blindée du Niobé.. De là, j'assistai à un spectacle dont le caractère fantastique passait l'imagi- nation. À l'emplacement du Mont-Blanc bouïillonnait et flambait une sorte d’é- norme chaudron d’huile et de produits chimiques. Un pylône de fumée s’éle- vait haut dans le ciel, pour s’étaler au- dessus du port, formant un nuage en forme de champignon. Des navires dé- rivaient au hasard, arrachés de leurs ancres par la déflagration, et des lan- gues de feu s'échappaicnt de beaucoup d'entre eux. Un matelot blotti non loin de moi poussa un hurlement: un morceau d’a- cier en fusion venait de le frapper dans le dos. Je le soulevai sans réfléchir et le portai vers la coursive menant à l'infirmerie. Elle était bondée de marins hébétés criant qu’ils ne voyaient plus clair. - Un coup de sifflet du maître de ma- noeuvre appela l’équipage au rassem- blement dans le carré des officiers. Des centaines d’entre nous s’entassèrent dans la pièce, Notre commandant, le capitaine James Newcombe, qui avait perdu une jambe à Gallipoli, nous dit en quelques mots que le Niobé était toujours en danger. Le souffle avait éteint nos chaudière, et nous n'avions plus de force motrice. A terre, tout près de nous, des éclats de métal in- cadescent avaient mis le feu à des. entrepôts. Or d'importants stocks de munitions étaient emmagasinés à pro- xinité. Le commandant ordonna au personnel des machines de rester à bord, mais demanda des volontaires pour enlever les munitions des dépôts des docks. Ce travail dangereux con- sistait à transporter des obus ‘et des charges de mise de feu sur une dis- tance de 500 pieds au milieu des bâtis- ses en flammes et à les immerger en eau profonde. Presque tout l'équipage se proposa. Cependant, les officiers mécaniciens formaient des équipes pour vider nos propres soutes à munitions. Avec qua- tre camarades, je descendis en toute hâte pour enlever les caisses en bois contenant des charges pour les canons de gros calibre. À peine nous mettions- nous au travail que les dynamos tom- bèrent en panne, nous plongeant dans une obscurité complète. En désespoir de cause, l'officier chargé de l'opéra- tion craqua une allumette pour nous permettre de repérer les caisses. Sa bcîte dura jusqu'à l'enlèvement du der- ‘nier chargement, après quoi il se ren- dit compte de ce qu'il avait fait et devint blanc comme un linge, Dans des circonstances ordinaires cet officier expérimenté ne serait jamais entré dans une soute à munitions avec une alumette sur lui, mais le choc nous : avait passablement troublé l'esprit. Dans les deux heures suivantes, nous aidèmes les soutiers à faire monter la pression de la vapeur. Je remontai en- fin sur le pont et regardai pour la pre- mière fois ‘notre propre navire. Ses quatre cheminées avaiént été écrasées, et le pont supérieur était parsemé de trous béants. Le Niobé, si propre et si ARR AEEES ï : | . Graissez des moules à muffins è ou garnissez-les de petits Ÿ moules en papier et rem- - plissez-les aux ‘deux-tiers. Faites cuire au four modéré, + 375°, de 20 à 25 minutes. # Saupoudrez les petits gâteaux è chauds d'un mélange de ë - 2e. à table sucre à glacer À Ya c. à thé cannelle S moulue Rendement: environ 20 petits et ARR RO RSS SIRRSRSS LA SURVIVANCE Notre Grande Aventure par M. le chanoine Lionel Groulx Les Editions Fides viennent de faire paraître, dans la collection Fleur de Lys, dirigée par Guy Frégault et Mar- cel Trudel, NOTRE GRANDE AVEN- TURE, de Monsieur le chanoine Lionel Groulx. | Cet ouvrage porte en sous-titre “L'empire français en Amérique du Nord, 1535-1760”. L'auteur expose les causes d'ordre géographique, politique, militaire, économique, voire social, qui ont déterminé les Français de l’ancien régime à bâtir cet immense édifice. Et l'on assiste au défilé de la mignifique espèce d'hommes — politiques, mission- naires, explorateurs, voyageurs, cou- reurs de bois — qui ont’ rendu possi- ble la grande entreprise. Chaque chapitre est suivi d’un tex- te emprunté aux divers bâtisseurs de cet empire: Cartier, Champlain, Talon, Jolliet, Iberville, La Vérendrye, etc. ce qui ajoute encore à l'intérêt de cet- te étude. … L'empire français d'Amérique est un des faits majeurs de l’histoire céloniale dans le Nouveau-Monde. Fait merveil- leux également, par les dimensions de l'entreprise, par l'infime poignée d’hom- mes qui l'ont accomiÿli, par le type hu- main qui s'y est forgé. C'est la pre- tuièré fois, croyons-nous, qu’un histo- rien -canadien-français consacre une étude spéciale et de pareille dimension à ce fait historique. M. le chanoine Lionel Groulx a voulu faire de l'histoire objective, édifiée sur. documents d'archives. NOTRE GRANDE AVENTURE n'en est pas moins de lecture facile, même pour le profane; tous ceux qui portent quelque intérêt à notre passé liront cet ouvra- ge avec profit. NOTRE GRANDE AVENTURE par le chanoine Lionel Groulx, Coll. Fleur de Lys. 299 pages. Relié. 6 hors-texte. Certes. Index. Envente à la Librairie de FACFA, 10010-109e Rue, Edmon- ton, au prix de $4.50 (par la poste $4.70). bien tenu, était maintenant martelé et mevurtri. Mais c’est l'équipage qui a- vait de plus souffert: on comptait 20 morts et plus de 100 blessés. Des nouvelles commençaient à nous parvenir de la terre ferme. La déflagra- tien n'avait pour ainsi dire pas laissé de fenêtres intactes dans Halifax, et ‘Ja grêle de métal incandescent sur les maisons de bois avait allumé des in- cendies dans toute la ville. De nom- ‘breux membres de notre équipage ha- bitaient Halifax, et le commandant a- vait laissé” descendre à terre ceux qui avaient là leur famille. Un chauffeur d'un certain âge revint à bord les yeux vitreux, comme un cadavre. Il avait trouvé sa maison écroulée et sa fem- me, encore en vie, coincée sous une lourde poutre, Après avoir vainement tenté de la dégager, il avait appelé à l'aide. Mais ses voisins essayaient dé- sespérément de sauver leurs propres parents. Au moment où une équipe de secours arrivait enfin, sa femme ex- pira. Il apprit le lendemain que ses deux fils, ses deux filles et ses trois petits-enfants étaient morts. Sa famille ne comptait pas un seul survivant, D'autres revinrent, soit accablés de chagrin, soit tremblants de soulagement parce que leur femme ou leurs enfants avaient échappé à la catastrophe. Ils racontèrent que des milliers d’habi- tants, aux fenêtres de leur demezre ou de leur bureau, regardaient brûler le Mont-Blanc, quand s'était produite l'épouvantable, l'incroyable explosion. Ils avaient reçu dans les yeux des éclats de vitres pulvérisées, et plus de 209 personnes avaient perdu la vue. Des églises, des usines et des im- meubles administratifs s'étaient effon- drés comme châteaux de cartes sous l'effet du formidable souffle. Le bilan de la catastrophe fut évalué au bas mot à 2,000 morts, 8,000 blessés et au moins 500 disparus. Le terrifiante puissance de l’explo- sion causa un tremblement de terre en miniature. Sous le Mont-Blanc, le lit du chenal s’ouvrit en deux; le roc même de la péninsule de Halifax se fendit, Le souffle atteignit des villes comme Truro, à 60 milles de distance, pour y casser les vitres et secouer la vaisselle. En ce qui me concerne, je ne pris qu'ur intérêt restreint à ces phénomè- nec. J'étais vivant et indemne, chose incroyable dont je restais émerveillé. Je doute qu'aucune personne se trou- vunt aussi près de lexplosion y ait survécu. Près de 40 années se sont écoulées depuis, et je n’ai jamais ces- sé de remercier Dieu de m’avoir témoi- gné ce jour-là une miséricorde toute spéciale. 5 É Vous obtenezdes pâtisseries plus légères, plus délicieuses quand vous vous - “fiez à la Poudre à Pâte ‘MAGIC’, La ‘MAGIC' protège vos autres ingrédients et vous épargne de l'argent. Achetez de la 'MAGIC' aujourd'hui. $ RONA RE PES ARS ve < ans Le ministère des Travaux publics re- cevra, au bureau du secrétaire, jusqu'à trois heures de l'après-midi {(heure avancée de l'Est), le MERCREDI 21 MAI, 1958, des soumissions cachetées, adressées au soussigné et portant sur l'enveloppe la mention: “SOUMISSION POUR RECONSTRUCTION DE QUAI, SELKIRK (MAN.)”. On peut prendre connaissance des plans et du devis, et se procurer la for- mule de soumission au bureau de l'ingé- nieur en chef, ministère des Tra- vaux publics, (Ottawa (Ont.), au bu- reau de l'ingénieur régional, ministère des Travaux publics, 705, édifice Com- mercial,. 169 est, avenue Notre-Dame, Winnipeg 1 (Man.), et aux bureaux de poste de Saint-Boniface et de Salkirk (Man.). On ne tiendra compte que des sou- : missions auxquelles est annexé un dépôt de cautionnement sous forme d'un chèque visé ou d'obligations, comme il est spécifié à la formule de soumission, et qui seront préparées sur la formule fournie par le ministère et en confor- it des conditions qui y sont stipu- ées. Le ministère fournira, par l'entremise du bureau de l'ingénieur en chef (P. & R.} ou par l'entremise du soussigné, ou par l'entremise du bureau de l’in- génieur régional à Winnipeg (Man.), les bleus et le devis de l'ouvrage. On n'acceptera pas nécessairement ni sa plus basse ni aucune des soumis- sions. : ROBERT FORTIER, Directeur des services administratifs et secrétaire. Ministère des Travaux publics, Ottawa, le 3 avril, 1958. Le ministère des Travaux publics recevra, au bureau du secrétaire, jus- qu'à trois heures de l’après-midi (heure avancée de l'Est), le MERCREDI 28 MAI 1958, des soumissions cachetées, adressées au soussigné et portant sur l'enveloppe la mention: “SOUMIS- SION POUR HABITATION FEDE- RALE; EDIFICE FEDERAL; QUAR- TIERS POUR PERSONNEL CELI- BATAIRE, EDIFICE DE LA G.R.C.; BUANDERIE ET BATIMENT DE TOILETTE; POSTE D’INCENDIE: HOPITAL; RESIDENCE POUR GAR- DE-MALADES ET AIDE DE SAL- LE; GARAGE; ATELIER ET MOR- GUE, À AKILAVIK-EST 3 {T. N.-0.).” On peut prendre connaissance des plans et du devis, et se procurer la formule de soumission au bureau de l'architecte en chef ministère des Tra- vaux publics, Ottawa (Ont.), du direc- teur régional, ministère des Travaux publics, case postale 488, 10018-105e rue, Edmonton (Alb.), de l'architecte régional, ministère des Travaux publies, 1110 ouest, rue Georgia, Vancouver {C.-B.), et de l'architecte régional, mi- nistère des Travaux publics, pièce 705, édifice Commercial, 169 est, avenue Notre-Dame, Winnipeg, (Man.). On ne tiendra compte que des sou- missions auxquelles est annexé un dé- pôt de cautionnement sous forme d’un chèque visé ou d'obligations, comme il est spécifié à la formule de soumission, et. qui seront préparées sur la formule fournie par le ministère et en conformi- té des conditions qui y sont stipulées. Le ministère fournira, par l'entremise du bureau de l'architecte en chef, ou, par l’entremise du soussigné, ou par l’en- tremise du bureau du directeur régio- nal à Edmonton (Alb), de larchi- tecte régional à Vancouver (C.-B), et de l'architecte régional à Win- nipez (Man.), les bleus et le devis de l’euvrage sur réception d’un dépôt au montant de $500.00, sous forme d’un chèque bancaire visé ou d’un man- dat-poste établi au nom DU RECE- VEUR GENERAL DU CANADA. Ce dépôt sera remis au déposant dès que les bieus et le devis seront retournés en bon état pourvu que ce soit au plus tard un mois après la date fixée pour la réception des soumissions. Si les bleus et le devis ne sont pas retour- nés dans ce délai, le dépôt sera confis- qué. : On n’acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis- sions. ROBERT FORTIER, Directeur des services administratifs et secrétaire. Ministère des Travaux publics, Ottawa, le 3 avril 1958. —_———_ "me REMEDE EFFICACE —Votre chien va-t-il toujours se fourrer sous les fauteuils ? —-Non, j'ai réussi à lui en faire per- dre habitude. —Par la douceur ou par la violen- ce ? —Non; simplement, pieds des fauteuils. j'ai scié les * # LA ENTRE DOMESTIQUES —Ainsi, tu sers chez un aveugle et. tu veux le quitter. Mais pourquoi donc? —Parce qu’il est trop regardant ! L 2 + + DISTRACTION. . Le vieux professeur — Julie, faites donc sortir le chat d'ici, voilà une heu- re que je J'entends miauler et faire du bruit au point que cela m’empêche de travailler. Où est-il donc ? La servante. — Pas bien loin, mon- sieur; vous êtes assis en plein dessus. CT VISITE TARDIVE La bourgeoise (à sa servante.) — On m'a dit que vous avez eu de la visite hier dans la soirée, alors que j'était au théâtre. La servante, — Oui, madame, c’est vrai, ma tante est venue. La bourgeoise. — Eh bien, quand vous la reverrez, dites-lui donc qu'elle a oublié sa pipe et sa blague à tabac sur le piano. CET UN HOMME AVERTI ‘Le docteur examine son client qui souffre de troubles cardiaques. -Puis soudain, d’un ton catégorique: —1Il faut absolument, mon ami, que vous renonciez au tabac, au vin, à toutes boissons alcoolisées, au bil- lard, aux jeux de hasard, enfin à tout ce qui peut causer des émotions vio- lentes. . —Ah! docteur, s'écrit le patient, je me doutais bien que ma femme vien- drait vous voir avant moi. : DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au soussigné et portant Ja mention “SOUMISSION POUR LA FOURNITURE DE REMORQUES-HA- BITATIONS (2 ET 3 CHAMBRES A COUCHER) POUR GLACIER (C.-B.) ET HAY-RIVER (T. N.-O.)”, seront re- çues au bureau du secrétaire jusqu’à trois heures de l'après-midi -(heure a- vancée de l'Est), le mardi 6 mai 1958. On peut se procurer des formules de soumission et les cahiers de changes du chef des achats ct des approvisionne- ments, ministère des Travaux publics, pièce 503, édifice Garland, Ottawa (Ont.j, du préposé aux achats et appro- visionnements, ministère des Travaux publics, 8, rue Sullivan, Toronto (Ont. du préposé aux achats et approvision- nements, ministère des Travaux publics, 1653, rue Delorimier, Montréal PQ. de larchitecte régional, ministère des Travaux publics, édifice public, Halifax (N.-E.), de l'architecte régional, mi- nistère des Travaux publics, pièce 705, édifice Commercial, Winnipeg (Man.), du préposé, ministère des Travaux pu- blics, édifice London, Saskatoon (Sask.), de l'architecte régional, ministère des Travaux publics, nouvel édifice tem- -poraire, 75 blvd. des Capucins, Qué- bec (P.-Q.), de l'architecte régional, ministère des Travaux publics, édifice Begg, 1110 ouest, rue Georgia, Van- couver, (C.-B.), du directeur régional, ministère des Travaux publics, 10018- 105e rue, Edmonton (Alb.), de l’ar- chitecte régional, ministère des Tra- vaux publics, 115, rue Prince-William, Saint-Jean (N.-B.). On ne tiendra compte que des sou- missions auxquelles est annexée une garantie sous forme de chèque visé ou d'obligations, comme il est spécifié aux formules de soumission, et qui sont préparées sur les formules imprimées fournies par le Ministère et en confor- mité des conditions qui y sont énoncées. On n’acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis- sions. : ROBERT FORTIER, Directeur des services administratifs et secrétaire. Mimstère des Travaux publics, Ottawa, le ler avril 1958. DES SOUMISSIONS CACHETÉES, adressées au snussigné et portant la metion: “SOUMISSION POUR LA FOURNITURE D'EVENTAILS ELEC- TRIQUES” seront reçues au bureau du secrétaire jusqu’à trois heures de l'après-midi (heure normale de Est), le jeudi 17 avril 1958. On peut se procurer des formules de soumission et les cahiers de charges du chef des achats ct des approvisionne- ments, ministère des Travaux publics, pièce 503, édifice Garland, Ottawa (On=.}, du préposé aux achats et appro- visionnements, ministère des Travaux publics, 8, rue Sullivan, Toronto (Ont.), du préposé aux achats ct approvision- nements, ministère des Travaux publics, 1659, rue Delorimier, Montréal (P.-Q.), de larchitecte régional, ministère des Morin Frères Entrepreneurs en construction Téléphone 28773 2 - 10042 - 109 rue Edmonton Nichoi Bros. Limited Machinistes Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- facture de machines à moulin à scie. Tél. 21561 10103 - 95e rue Edmonton Rubber Stamp Co. Ltd. Fabricants d'étampes en caoutchouc et de sceaux Téléphone 26927 MacCosham Storage & Distributing Co. Ltd. Emmagasinage et transport Camions spéciaux pour meubles Tél: 26175 Edmontcen an H. Milton Martin MAISON FONDEE EN 1906 Assurances de toutes sortes Tél.: 24344 721, édifice Tegler C. R. FROST Company Ltd. | Plomberie, chauffage, gaz Téléphone 881168 10727 - 124ème rue, Edmonton Fournaises à gravité — Fournaise à chaleur forcée — Système d’aérage Edmonton Sheet Metal J. P. Roy Jos. Tessier 9810-111 ave, Edmonton, Tél. 775517 J.-O. PILON Assuranees de tous genres Tél. bureau : 46324 — Rés.: 28693 Edif. Commercial — 10120 ave Jasper Miracle 99“ Service Station Toutes cartes de crédit acceptées André Lachambre, propriétaire 107 rue ét 104 àve. . tél. 28718 Réparations de tous genres Page 7 Travaux publics, 115 rue Prince Wil- liam, Saint-Jean (N.-B.), de l'architecte régional, ministère des Travaux publics, édifice publics, Halifax (N.Æ.), le l'ar- chitecte régional ministère des ‘Tra- vaux publics, nouvel édifice temporai- re, 75 blvd. des Capucins. Québec ((P.-Q.), de j'architecte régional, mi- nistère des Travaux publics, pièce 705, édifice Commercial, Winnipeg (Man.), du directeur régional, ministère des Travaux publics, 10018-105e rue, case ostale 488, Edmonton (Alb.), et de ‘architecte régional, ministère des Tra- vaux publics, édifice Begg, 1110 ouest, rue Georgia, Vancouver (C.-B.). On ne tiendra compte que des sou- missions auxquelles est annexée une arantie sous forme de chèque visé ou "obligations, comme il est spécifié aux formules de soumission, et qui: sont préparées sur les formules imprimées fournies par le Ministère et en confor- mité des conditions qui y sont énoncées. On n’acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis- sions. ROBERT FORTIER, Directeur des services administratifs et secrétaire. Ministère des Travaux publics, Ottawa, le 24 mars 1958. DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au